C'est sombre et enfumé, mais ça correspond à cette lenteur, cette lassitude de nuit blanche et de fin de semaine, ces périodes d'apathie où l'on reste endormis, dans des sièges presque aussi endormis, assoupis, avachis que les corps qu'ils moulent dans la torpeur moite des boîtes de nuit. Des corps épileptiques frétillent, comme autant de poissons hors du bocal familier qui avalent trop d'air ou de liberté d'un coup et s'en étouffent.
Pourtant il est des gens qui aspirent à ces matins titubants, à ces casques résonnant du combat des milliers de soldats d'hier et de demain, aujourd'hui se résumant pour eux aux fumées odoriférantes transpercées des soubresauts des stroboscopes.
Je suis de ceux-là, de ces drogués qui semblent ne respirer qu'après 23 heures, entourés de corps dont chacun est soit un partenaire potentiel soit un autre soi-même.
Je suis de ces zombies qui reprennent leurs doses, à chaque fois plus longues, comme des hamsters qui se bourrent les joues de la nourriture que le maître leurs jettent à travers les barreaux de la cage avant de partir vers leurs propres clubs.
Je suis de ces vampires qui se nourrissent de ces visions érotiques des corps humides, embrassés par des partenaires, des fauteuils, ou par leur propre transe musicale, issue du delirium tremens de la house et des aventures multiples.
Je suis de ceux qui apprécient encore plus les fins de ces demi-jours obscurs, dans la vielle deudeuch conduite par les chefs de soirée, ces conducteurs amers, à jeun depuis trois heurs, lassés de voir leurs compagnons saoulés faire des pitreries et des imbécillités qu'ils auraient sûrement eux-mêmes poussée plus loin.
Je suis une de ces créatures de DJ Frankenstein, qui oublient le temps d'une soirée que le lendemain, c'est le bureau, le retard et le chef en colère, bourreau des hérétiques de la religion du boulot, le nom sur un badge réducteur et cruel, comme si l'identité s'évanouissait dans les nuits sans fin pour ne retrouver sa signification que dans les caractères imprimés d'un rectangle de plastique, fidèle homme de paille de l'Etat civil de tout un chacun.
Je suis de ceux-là.
Pourtant il est des gens qui aspirent à ces matins titubants, à ces casques résonnant du combat des milliers de soldats d'hier et de demain, aujourd'hui se résumant pour eux aux fumées odoriférantes transpercées des soubresauts des stroboscopes.
Je suis de ceux-là, de ces drogués qui semblent ne respirer qu'après 23 heures, entourés de corps dont chacun est soit un partenaire potentiel soit un autre soi-même.
Je suis de ces zombies qui reprennent leurs doses, à chaque fois plus longues, comme des hamsters qui se bourrent les joues de la nourriture que le maître leurs jettent à travers les barreaux de la cage avant de partir vers leurs propres clubs.
Je suis de ces vampires qui se nourrissent de ces visions érotiques des corps humides, embrassés par des partenaires, des fauteuils, ou par leur propre transe musicale, issue du delirium tremens de la house et des aventures multiples.
Je suis de ceux qui apprécient encore plus les fins de ces demi-jours obscurs, dans la vielle deudeuch conduite par les chefs de soirée, ces conducteurs amers, à jeun depuis trois heurs, lassés de voir leurs compagnons saoulés faire des pitreries et des imbécillités qu'ils auraient sûrement eux-mêmes poussée plus loin.
Je suis une de ces créatures de DJ Frankenstein, qui oublient le temps d'une soirée que le lendemain, c'est le bureau, le retard et le chef en colère, bourreau des hérétiques de la religion du boulot, le nom sur un badge réducteur et cruel, comme si l'identité s'évanouissait dans les nuits sans fin pour ne retrouver sa signification que dans les caractères imprimés d'un rectangle de plastique, fidèle homme de paille de l'Etat civil de tout un chacun.
Je suis de ceux-là.