Pas de lumière ; au loin, le large gronde un peu,
Et la houle navigue d’avant en arrière
Comme pour endormir au berceau de la mer
L’ombre de la falaise et des rocs silencieux.
Une lune se cache entre deux points d’écume ;
Glissant sur l’océan au gré des vaguelettes,
Le reflet suit les vagues, semblable aux mouettes
Qui reposent sur l’eau leurs ailes et leurs plumes.
L’eau avance toujours, escalade la plage,
Et vient lécher du bout de sa langue salée
Le rempart de granit creusé par la marée
Où les derniers oiseaux vivant sur le rivage,
A peine dérangés par ce discret passage,
Cherchent dans la falaise un creux où se nicher.
Et la houle navigue d’avant en arrière
Comme pour endormir au berceau de la mer
L’ombre de la falaise et des rocs silencieux.
Une lune se cache entre deux points d’écume ;
Glissant sur l’océan au gré des vaguelettes,
Le reflet suit les vagues, semblable aux mouettes
Qui reposent sur l’eau leurs ailes et leurs plumes.
L’eau avance toujours, escalade la plage,
Et vient lécher du bout de sa langue salée
Le rempart de granit creusé par la marée
Où les derniers oiseaux vivant sur le rivage,
A peine dérangés par ce discret passage,
Cherchent dans la falaise un creux où se nicher.