
Danse sur les mélopées des sens - LA CAMISA NEGRA
#1
Posté 07 mars 2008 - 10:57
Danse sur les mélopées de tes sens
Bras qui se dénouent
Taille fine qui se déhanche
Texture sensuelle de tes seins denses
Liberté de ce corps qui se dévoue
Au plaisir de vibrer, où tu te penches
La musique te saisit
Puissant enivrement de la vie
Va où le vent te mène
Faite d'ici et d'ailleurs
Danse sur les rythmes qui t'emportent
Dans des instants de simple bonheur
Femme, femme
Vis ce que tu es
Que ton corps exprime
Ces transes
Et que rien ne les comprime
Danse
Sur les mots de ton esprit
Explore ton univers
Que ce soit en vers
Ou en retournant
Le monde à son envers
Crie l'amour agonisant
Le désir que tu as assassiné
D'un homme que tu as tant aimé
Quand tant d'années
Il n'a que pour toi vibré
Et que vous vous êtes ensorcelés
Puisse-t-il te pardonner
Et toi ne pas penser
Qu'un jour tu pourrais regretter
D'avoir à la vie de cet amour attenté
Quand lui rêvera sur d'autres corps
Et vivra de nouvelles aurores
Auprès de jeunes nymphes aux cheveux d'or
Dans tes chairs
Transpirent toujours
De ce corps éveillé
Aux odeurs de la terre
Aux chaleurs qui se terrent
Des explosions d'étincelles
Aux accents éternels
Vibre au son de ta musique
De ces regards pacifiques
Oublie un instant les regards
Qui te font piquer des fards
Danse tes accords magiques
Musique latine
Corps qui se dessinent
Une appartenance
A l'univers des transes
Loin des vers, de la pensée
Au pays de la beauté
Des corps libérés
Et déhanchés.
Vis Ta musique,
Femme
Exalte Ta rythmique !
Reste l'empreinte de ton corps
Et la douce musique de nos accords
Ta peau veloutée
Si douce au toucher…
Parfum entêtant
De ces corps à corps envoûtants
Qui s'efface de ton vent
M'oublier à ton corps défendant
Qui à présent se suspend
De ma voix qui auparavant
Eveillait quasi sur le champ
Et imparablement
La dureté de ton tourment
Sur le fil du tél chantant
Et se fait désormais absent
De cet amour que j'ai tué sur le champ
D'étranges sarments
Agua como chocolate
Inventerons-nous de nouveaux corps à corps
Sur d'autres musiques, d'autres accords ?
En de douces petites morts
Au diapason d'autres corps ?
Loin de l'amour éternel
Un soleil s'est couché
Naissance d'un éphémère
Pourvu que l'amour ne nous soit plus cruel
Et si doux, source essentielle
Revealing Ink
el olor del amor
LA CAMISA NEGRA
JUANES
Hoy tengo en el alma una pena
y es por culpa de tu embrujo
Hoy sé que tú ya no me quieres
y eso es lo que más me hiere
que tengo la camisa negra
y una pena que me duele
mal parece que solo me quedé
y fue pura todita tu mentira
que maldita mala suerte la mÃa
que aquel dÃa te encontré
por beber del veneno malevo de tu amor
yo quedé moribundo y lleno de dolor
respiré de ese humo amargo de tu adiós
y desde que tú te fuiste yo solo tengo…
tengo la camisa negra
porque negra tengo el alma
yo por ti perdà la calma
y casi pierdo hasta mi cama
cama cama caman baby
te digo con disimulo
que tengo la camisa negra
y debajo tengo el difunto
tengo la camisa negra
ya tu amor no me interesa
lo que ayer me supo a gloria
hoy me sabe a pura
miércoles por la tarde y t ú que no llegas
ni siquiera muestras señas
y yo con la camisa negra
y tus maletas en la puerta
#2
Posté 08 mars 2008 - 12:58
Un texte bien original...
Bien à toi.
#3
Posté 08 mars 2008 - 01:39
Tout est dit dans tes mots!...Comme si j'avais été transparente...fort étrange et plaisant. Surprenant.Voilà une danse envoûtante, car elle entraîne autant le corps que le coeur...autant le plaisir d'un instant que le désir de vie...comme un vital déhanchement entre passé et futur...
Un texte bien original...
Bien à toi.
Merci pour cette sensation d'avoir été déchiffrée en un tour de mots perspicaces.
Alors un petit éclairage sur la genèse de ce poème...ne pas tout dire non plus bien sûr...une partie...il y a toujours les événements déclencheurs...et puis le hasard...l'envie d'écrire ce qui est à exprimer...comme une nécessité.
Et puis Juanes...La Camisa Negra...cela a commencé par une danse...un déhanchement réel...un picotement de ces notes qui fait vibrer le corps...une sensation de vie intense et agréable. La Vie! La Danse! Plaisir d'un instant! Oui. Plaisir! Sensualité de la chanson de Juanes...dont chaque mot est connu et compris...jusque dans les facéties de Juanes (el difunto a été censuré aux Etats-Unis...et mier...coles...).
Ecouter et se passer en boucle la musique...puis chercher le carnet où des montagnes se sont gravies.
La prochaine page blanche. Et là les doigts fourmillent...Les mots demandent à se poser. Impérieux...
Possessifs...laissant les mains sans trêve...quand le corps lui demanderait juste qu'à danser...à se soumettre aux accords de Juanes...en liane gitane...
Ecrire en écoutant Juanes en espagnol. Sans se mélanger les pinceaux avec le français. Exercice périlleux...
L'envie de mêler ces rythmes latinos à la langue française...
Oui corps à coeur. Coeur à corps. Coeurs qui ne sont plus raccords. Fracture dans le décor.
Désir de vie! Oui. La vie est désir...il suffit de laisser vibrer l'élan de joie amusé et rieur qui jaillit.
"Comme un vital déhanchement entre passé et futur"...Vital...OUI...Pour vivre le présent. Tout simplement.
Texte écrit sous le flux de la musique, comme une évidence, réfléchie et instinctive.
Merci pour ta compréhension immédiate...
Amicalement
#4
Posté 08 mars 2008 - 03:57
Alors, j'écoute...
comme c'est beau!
#5
Invité_souris_*
Posté 08 mars 2008 - 07:23
Comme Charly, j'aime cette spontanéité.... si bien travaillée ....
Amicalement
Souris
#6
Posté 08 mars 2008 - 12:50
Merci, Lisange. Je suis très touchée. Oui tu as raison, ne pas trop dire...Il ne faut pas trop dire.
Alors, j'écoute...
comme c'est beau!
Bonjour Jolie Souris,Bonjour Revealink ink,
Comme Charly, j'aime cette spontanéité.... si bien travaillée ....
Amicalement
Souris
Merci beaucoup pour ton passage et tes mots...spontanéité...magie de ce mot.
Amicalement
Revealing Ink
Ah euh, sexy Juanes!...
#7
Posté 08 mars 2008 - 01:42
quien no lee,
quien no oye música,
quien no encuentra gracia en sà mismo.
Muere lentamente
quien destruye su amor própio,
quien no se deja ayudar.
Muere lentamente
quien se transforma en esclavo del hábito
repitiendo todos los dÃas los mismos trayectos,
quien no cambia de marca,
no se atreve a cambiar el color de su vestimenta
o bien no conversa con quien no conoce.
Muere lentamente
quien evita una pasión y su remolino de emociones,
justamente éstas que regresan el brillo a los ojos
y restauran los corazones destrozados.
Muere lentamente
quien no gira el volante cuando está infeliz con
su trabajo, o su amor,
quien no arriesga lo cierto ni lo incierto para ir
atrás de un sueño
quien no se permite, ni siquiera una vez en su vida,
huir de los consejos sensatos...
¡ Vive hoy !
¡ Arriesga hoy !
¡ Hazlo hoy !
¡ No te dejes morir lentamente !
¡ NO TE IMPIDAS SER FELIZ !
Pablo Neruda
Prix Nobel de Littérature
1971
#8
Invité_Apocope_*
Posté 08 mars 2008 - 05:56
por si en el viento
se hallara extraviada
buscando abrigo
y no lo encontrara.
#9
Posté 08 mars 2008 - 09:46
Muchas gracias Apocope. Que bonito! Hace pensar...Mucho...Por si en el viento...hallarse extraviada...que de aqui se va
por si en el viento
se hallara extraviada
buscando abrigo
y no lo encontrara.
Nunca se sabe en la vida si se toma el bueno camino. De nada facil.
Caminar en otro camino
Aun desconocido
Sin saber en que viento
Dulce, feliz o harto
Pues se hallara extraviada
Solitaria a la sombra
O de si misma reconocida
No busco abrigo
Solamente otra forma de amor
Pues no sé si la encontraré
Eso nunca se sabe.
Otras noches
Otras luces
Otra musica
Que tocara sobre mi alma
Sera una sorpresa
Esperanza...