mon pays n est pas un lieu
il est une saison
et je pars en exil durant neuf mois l'an
en voyant au lointain agoniser ses phares
que m'importe les neiges ou l'hiver blaffard
le printemps ingénu ridicule de beauté
les facades brulées des innommables étés
j'apercois tes rivages tous tes restants de lune
ta triste chevelure bleutée de poudre brune
et tous les blancs visages que tu caches aux lumiéres
tes milles soleils éclatés
il n'ai ni nuit ni jour
ni minuit ni petit jour
il est l'heure indecise des phares allumés
qui guident nos enfances par le chemin des écoliers
ah te voila faisant triste figure
tachant de faire pourrir les charpentes de nos ames
oh saison
oh maison
tes tristes labyrinthes ou j aime a me "errer"
tes hantises tes ponts sur le doux fleuve de la mélancolie
d'ou je me jette mon ame ,
mon coeur lourd accroché a mon cou...

ma saison
Débuté par charon, mars 18 2008 05:03
1 réponse à ce sujet
#1
Posté 18 mars 2008 - 05:03
#2
Posté 19 mars 2008 - 09:33
Un joli texte, un peu mélancolique...
J'accroche juste sur:
"Qui guident nos enfances par le chemin des écoliers"
Quelque chose dans la longueur de la phrase...
"qui guident notre enfance par ses chemins", peut-être, si je peux me permettre, mais c'est peut-être différent du sens que vous vouliez lui donner...
Au plaisir de vous lire.
J'accroche juste sur:
"Qui guident nos enfances par le chemin des écoliers"
Quelque chose dans la longueur de la phrase...
"qui guident notre enfance par ses chemins", peut-être, si je peux me permettre, mais c'est peut-être différent du sens que vous vouliez lui donner...
Au plaisir de vous lire.