
La colombe
#1
Posté 23 mars 2008 - 02:05
Un plomb dans l'aile, je bats de l'aile.
Jolie petite colombe blanche, avec peine je survole
Cet amas de béton, de ferraille, de verre, cette horreur.
Parce que,
Un oiseau de malheur, de mauvaise augure
Inaugure, fier, ce nouveau millénaire, pas solitaire.
Car,
Dix semblables, de moi dissemblables,
Se rassemblent, s'assemblent, me semble.
Puis,
Autour de moi se resserrent, se serrent,
Dans leurs serres acérées, me serrent : Quel enfer !
Virginale colombe maculée de sang,
Virevoltant, l'air fondant, dans le vide plongeant,
Blanche colombe, rouge sang devenue,
Me voilà au pays du billet vert perdue,
A deux pas des Casques bleus tombée,
A Manhattan, dans ces immeubles écroulés.
Deux, trois.
L'aile plombée, je me suis envolée.
Pauvre colombe sang, je me sens si lassée :
Semant Amour, Paix, je ne vois que Haine et Guerre.
Parce que,
Violée par des hommes vils, avides de sang,
Des dirigeants, supposés sages pourtant.
Car,
Leurs intérêts, colossaux, leur importaient plus
Qu'un monde merveilleux, souhaité, par tous.
Puis,
Trompée, leurrée, bafouée, jouée, déjouée, honnie, trahie,
Je me vois sans avenir aucun, errant au gré des vents,
ainsi.
Colombe sang, virginale colombe,
Dans le vide plongeant, dans les cieux volant,
Blanche colombe à jamais immaculée,
Amoureuse éperdue de cette Paix aimée,
Je ne laisserai quiconque, jamais, même Président,
Quelque rusé qu'il soit, me mettre dans une tombe.
le 09 Novembre 2002
#2
Posté 23 mars 2008 - 11:42
J'aime bien ton poèmeDeux, trois.
Un plomb dans l'aile, je bats de l'aile.
Jolie petite colombe blanche, avec peine je survole
Cet amas de béton, de ferraille, de verre, cette horreur.
Parce que,
Un oiseau de malheur, de mauvaise augure
Inaugure, fier, ce nouveau millénaire, pas solitaire.
Car,
Dix semblables, de moi dissemblables,
Se rassemblent, s'assemblent, me semble.
Puis,
Autour de moi se resserrent, se serrent,
Dans leurs serres acérées, me serrent : Quel enfer !
Virginale colombe maculée de sang,
Virevoltant, l'air fondant, dans le vide plongeant,
Blanche colombe, rouge sang devenue,
Me voilà au pays du billet vert perdue,
A deux pas des Casques bleus tombée,
A Manhattan, dans ces immeubles écroulés.
Deux, trois.
L'aile plombée, je me suis envolée.
Pauvre colombe sang, je me sens si lassée :
Semant Amour, Paix, je ne vois que Haine et Guerre.
Parce que,
Violée par des hommes vils, avides de sang,
Des dirigeants, supposés sages pourtant.
Car,
Leurs intérêts, colossaux, leur importaient plus
Qu'un monde merveilleux, souhaité, par tous.
Puis,
Trompée, leurrée, bafouée, jouée, déjouée, honnie, trahie,
Je me vois sans avenir aucun, errant au gré des vents,
ainsi.
Colombe sang, virginale colombe,
Dans le vide plongeant, dans les cieux volant,
Blanche colombe à jamais immaculée,
Amoureuse éperdue de cette Paix aimée,
Je ne laisserai quiconque, jamais, même Président,
Quelque rusé qu'il soit, me mettre dans une tombe.
le 09 Novembre 2002
Que la colombe blanche atterera sur nos terres
Arreter les massacres , les guerres et les souffrances.
Amicalement BIR TAM TAM.