
Géométrie et perspective amoureuses
#1
Posté 25 mars 2008 - 03:08
les p'tits chinois mangent leurs salades
debout
Côté fenêtre
l'herbe trop haute trop verte trop mouillée
se couche
Je fume en faisant les cents pas
gribouille ainsi chemins
mais Rome a disparu
sous les dés luges
Tout ça pour des pages oubliées
Ce n'est pas un manque d'ambition
Après tant d'automnes en pixels
nous ne serons que cela
Des pages oubliées
Mon Ange
mon Ex-Ciel
Je n'ose plus dire Amour
Couleuvre trop dure à avaler
Couleur du temps fanée
Chaque nuit me laisse en nage
depuis ton évasion
Quand l'aube entre en gare
je n'ai plus qu'un prénom
trancheur de lèvres
comme un piton de glace
On m'avait pourtant dit :
"Les cercles n'ont pas de côté"
...
#2
Invité_Apocope_*
Posté 25 mars 2008 - 03:36
"Prenez un cercle, caressez-le, il deviendra vicieux"
Bienvenue Allan, j'aime bien ton style!
#3
Posté 25 mars 2008 - 03:41
Merci de ton welcome woodyen!
#4
Posté 25 mars 2008 - 04:35
Bienvenue!
Amicalement
Claricorne
#5
Posté 25 mars 2008 - 04:56
Qui s'y frotte s'y pique!
#6
Posté 25 mars 2008 - 09:03

Intéressant, intriguant, bien écrit. Personne n'a jamais résolu la quadrature du cercle, ni à arrondir les angles dans une histoire comme celle que tu racontes...
Bienvenue au Blog
Amicalement Vang.
#7
Posté 26 mars 2008 - 01:43
Peut-être que la tristesse nait ainsi ; n'est-ce pas vouloir posséder notre illusion ?
Je ne sais ; tant de questions dans des mots qui, sommes toutes semblent ne mener nulle part ailleurs que dans l'incertitude du bien fondé de l'ennui.
Le regard change-t-il les années, les rides, ou bien pend-il l'indifférence ?
L'amour est l'orgueil d'hier. Ce que je crois.
J'entends.
#8
Posté 26 mars 2008 - 05:32
Mais se perdre ainsi est presque, oui presque jubilatoire!
#9
Posté 26 mars 2008 - 03:06
Il n'y a de belles énigmes que les irrésolues...
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Intéressant, intriguant, bien écrit. Personne n'a jamais résolu la quadrature du cercle, ni à arrondir les angles dans une histoire comme celle que tu racontes...
Bienvenue au Blog
Amicalement Vang.
Merci à toi.
#10
Posté 26 mars 2008 - 03:21
Peut-être est-il trop dur de voir et vivre notre moitié sans penser que c'est triste ?
Peut-être que la tristesse nait ainsi ; n'est-ce pas vouloir posséder notre illusion ?
Je ne sais ; tant de questions dans des mots qui, sommes toutes semblent ne mener nulle part ailleurs que dans l'incertitude du bien fondé de l'ennui.
Le regard change-t-il les années, les rides, ou bien pend-il l'indifférence ?
L'amour est l'orgueil d'hier. Ce que je crois.
J'entends.
Ici il est un question d'une tristesse imposée...
Ah les maudits romantiques! Ceux qui ont fait rimer l'amour avec souffrance!
Et le pire c'est qu'ils ont encore des descendants!!!
Faudrait-il finalement les remercier de nous épargner les rides, l'habitude et l'ennui?
Je serai tenté de répondre là par l'affirmative si le cycle de la douleur n'opérait pas en ce moment même.
J'aime assez ton orgueil d'hier...
Je ne suis plus qu'incertudes c'est certain.
C'est égarant...
Mais se perdre ainsi est presque, oui presque jubilatoire!
Egarons-nous donc encore Monsieur Le Comte...
#11
Posté 27 mars 2008 - 09:18
#12
Posté 27 mars 2008 - 03:25
Belle géométrie de l'absence...
Bien résumé!
Merci de ta lecture