Quand tes yeux
accrochèrent
les yeux de l'inconnue
parfaite et de face
ou la rythmique, l'arithmétique
tendue des terre-pleins verts :
déjà ne furent-ils plus
ta possession personnelle
mais deux puits dans lesquels
depuis
la lumière s'enterre sans fin.
L'angoisse, comme tant d'autres,
jamais un jour n'as-tu cru
à rien
et malheur à toi,
qui pourrais te noyer
définitivement
dans un lac;
le rien a mille bras brouillés,
mille larmes. Une île vibre devant toi.

la dernière fois que j'ai parlé à sérioscal était un dimanche
Débuté par Vivien, mars 31 2008 03:03
1 réponse à ce sujet
#1
Posté 31 mars 2008 - 03:03
#2
Posté 31 mars 2008 - 05:54
J'aime...Quand tes yeux
accrochèrent
les yeux de l'inconnue
parfaite et de face
ou la rythmique, l'arithmétique
tendue des terre-pleins verts :
déjà ne furent-ils plus
ta possession personnelle
mais deux puits dans lesquels
depuis
la lumière s'enterre sans fin.
L'angoisse, comme tant d'autres,
jamais un jour n'as-tu cru
à rien
et malheur à toi,
qui pourrais te noyer
définitivement
dans un lac;
le rien a mille bras brouillés,
mille larmes. Une île vibre devant toi.
"déjà ne furent-ils plus
ta possession personnelle
mais deux puits dans lesquels
depuis
la lumière s'enterre sans fin."
ne pas posséder...ce qui ne peut se posséder...
et juste vagabonder sur ces terres inconnues respirant un air de nouveauté
"le rien a mille bras brouillés,
mille larmes. Une île vibre devant toi."
j'aime ce rien et cette île...j'aime moins les larmes, enfin elles sont belles, alors disons des larmes de gaieté...enchantées...
oui très bel objet...ton poème...
et la dernière fois que j'ai parlé à serioscal était un dimanche de mars au salon du livre (en vrai de vrai, et oui, clin d'oeil au passage à serioscal que je salue!)
Chop Suey
dimanche où j'ai eu la chance d'assister à la prestation remarquable de serioscal, lecture mémorable de sa prose, très belle découverte.