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Comédie! (à ne pas lire)


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1 réponse à ce sujet

#1 Nicolas Steib

Nicolas Steib

    Tlpsien +

  • Membre
  • PipPip
  • 15 messages

Posté 31 mars 2008 - 07:40

Comédie!

I

Ah les drapeaux Sang! Bouffoneries des lumières!
Orgueils tapis et nobles dans la marche fière!
C'était simple pourtant, les blancheurs colorées...
Les Robes naturelles, Chérubins dorés!
C'était le temps de l'être à mes lèvres mi-closes
Ou rêveur, j'entonais un air de quelque chose...
Une sonate? Non. L'hymne des vagabons!
Je fredonais cet air si frissonant, si bon!
J'insuflais aux cieux le doute dérisoire:
"Brillerez-vous en vain?" Mais c'était des histoires
De jeunots éffarés, de fillettes perdues
Ô contes beaux et niais! Somnolences déçues!
Le réveil était laid à ces prairies grisâtres,
Quand chacune des nuits se préssaient à me battre
Ainsi qu'une violence de père; Beau Brun!
Lui s'insurgeait de me faire taire, Ah! Le Saint!


II

C'était simple, l'enfance! Les coups de savatte!
Les gamins étriqués et le jeunes cravattes,
Les moqueries sincères et crachats tout frais,
Les marelles truquées, mon dieu...Que c'était laid!
La comédie, déjà, battait à tout son plein
C'était jeune pourtant, et bien loin des quatrains
Violence, pardon! Ah...Je n'étais qu'un veau
Chialant des ''Pourquoi?", un stupide marmot!
Je rampais, je rongeais les prières vieillies
Implorant tout penot Justices et Débris
Et la mère...la bonne, première fée!
Dansait à la baguette, jamais écoeurée
Mais, Jamais le bonheur. Ce n'est pas raisonable!
Les anges sont carpettes, je sais! Les blâmables,
Eux qui m'accablent encore, les Requiem
Furieux, mes petits bout de chair...Je les aime!


III

Mais l'enfance n'est plus. Ainsi, j'ai fait mon oeuvre!
J'ai la gerbe maligne, ce soir! Une pieuvre
Qui goute et m'empoisonne, une absinthe violette!
Le marmot m'a laissé. Je le rêve, si bête!
Miolant en mes songes des chagrins amers,
C'est le goût de conscience qui baise le fer!
J'ai le vent des charniers qui me siffle, tout près,
Ah! mes frères! mes charmes! mes aubes de lait!
Des furies déchainées aux cervelles maudites,
Ah! De l'hummanité! De la paix - vous le dîtes...
C'est très digne toujours, l'animal et la foi
Copulant à foison, Crépuscule béas!
Et les Cesars prennent, les icônes fleurissent
A l'autel de l'Atome, les marées périssent,
Frissonent de regrets et de plombs égarés:
"C'était simple pourtant, les blancheurs colorées"


#2 Invité_Oghamm_*

Invité_Oghamm_*
  • Invité

Posté 01 avril 2008 - 09:32

Comédie!

I

Ah les drapeaux Sang! Bouffoneries des lumières!
Orgueils tapis et nobles dans la marche fière!
C'était simple pourtant, les blancheurs colorées...
Les Robes naturelles, Chérubins dorés!
C'était le temps de l'être à mes lèvres mi-closes
Ou rêveur, j'entonais un air de quelque chose...
Une sonate? Non. L'hymne des vagabons!
Je fredonais cet air si frissonant, si bon!
J'insuflais aux cieux le doute dérisoire:
"Brillerez-vous en vain?" Mais c'était des histoires
De jeunots éffarés, de fillettes perdues
Ô contes beaux et niais! Somnolences déçues!
Le réveil était laid à ces prairies grisâtres,
Quand chacune des nuits se préssaient à me battre
Ainsi qu'une violence de père; Beau Brun!
Lui s'insurgeait de me faire taire, Ah! Le Saint!


II

C'était simple, l'enfance! Les coups de savatte!
Les gamins étriqués et le jeunes cravattes,
Les moqueries sincères et crachats tout frais,
Les marelles truquées, mon dieu...Que c'était laid!
La comédie, déjà, battait à tout son plein
C'était jeune pourtant, et bien loin des quatrains
Violence, pardon! Ah...Je n'étais qu'un veau
Chialant des ''Pourquoi?", un stupide marmot!
Je rampais, je rongeais les prières vieillies
Implorant tout penot Justices et Débris
Et la mère...la bonne, première fée!
Dansait à la baguette, jamais écoeurée
Mais, Jamais le bonheur. Ce n'est pas raisonable!
Les anges sont carpettes, je sais! Les blâmables,
Eux qui m'accablent encore, les Requiem
Furieux, mes petits bout de chair...Je les aime!


III

Mais l'enfance n'est plus. Ainsi, j'ai fait mon oeuvre!
J'ai la gerbe maligne, ce soir! Une pieuvre
Qui goute et m'empoisonne, une absinthe violette!
Le marmot m'a laissé. Je le rêve, si bête!
Miolant en mes songes des chagrins amers,
C'est le goût de conscience qui baise le fer!
J'ai le vent des charniers qui me siffle, tout près,
Ah! mes frères! mes charmes! mes aubes de lait!
Des furies déchainées aux cervelles maudites,
Ah! De l'hummanité! De la paix - vous le dîtes...
C'est très digne toujours, l'animal et la foi
Copulant à foison, Crépuscule béas!
Et les Cesars prennent, les icônes fleurissent
A l'autel de l'Atome, les marées périssent,
Frissonent de regrets et de plombs égarés:
"C'était simple pourtant, les blancheurs colorées"


Je l'ai lu, mais je ne vois pas ce qu'il ne fallait pas lire ?