Enlevez ce bandeau que j’ai sur les yeux,
Qui m’empêche de la chercher partout,
Je suis celui qui se berce d‘espoir par de douces illusions,
Et l’illusion de cet espoir berce mon envie de communion,
Au dessus des étoiles, dans l’infiniment grand,
Se cache le géant de matière qui lie les univers,
Il est perdu dans le noir, aveuglé par sa lumière,
Nous sommes dans son cœur comme dans une évidence.
Tu es le voile de mes fantasmes et mon agonisante mélancolie,
Je suis allé trop loin pour te chercher, perdant le chemin du retour,
Les jours sont morts, et la colombe s’est tuée,
Mais la vie suit son cours en avance rapide, sans faire de pauses,
Et j’ai envie de faire machine arrière après lecture,
Pour espérer ne jamais te rencontrer.
Lapide moi de ton regard trop bleu pour ce ciel gris,
J’ai la tristesse d’un Roméo pour une Roxanne trop perchée,
Cloué sur la place des six croix attendant une grâce,
Avant que de m’éclipser sur un air de marche funèbre,
Du au véhément silence à l’odeur d’hypocrisie.
Je voudrai graver mon nom sur ton cœur,
Et faire en sorte qu’il ne cicatrise jamais,
Pour qu’il flamboie de rouge éternellement,
Et faire sonner cette mélodie élégiaque,
Pour Calliope muse de la poésie,
Au regard provocant d‘auras fabuleuses.

Calliope
Débuté par Gliese, avril 01 2008 12:33
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