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Reine des Loups


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#1 4U2

4U2

    Tlpsien

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Posté 07 avril 2007 - 11:26

Par nuit noire et marine
Flageolant de tout mon être
Engloutis par la forêt de Sherwood
Encerclés par les werewolves et toutes espèces de loups
J'épuisais en tirs ratés mes maigres munitions ...

Chevauchant telle déesse aérienne
Dans les terres de mes ancêtres éteints
Un chardon entres les dents
Sauvage et revêtue de soie des meilleurs vers
J'entendis raffut et cris effrayés
Ma monture birfuqua d'une seule secousse des rênes

Aux hurlements de la meute en ébullition
J'estimais le temps qu'il me restait
A la mèche d'une dynamite
La sueur me dévorait le visage
Quand surgissant de nulle part
Dans un élan d'une telle perfection
Déesse dont la seule vue
Paralysa la meute
Courbant l'échine devant sa présence
Elle me toisa d'un regard de glace

<< Toi manant que foules tu mes vastes régions ? >>
Son odeur de peur emplissait la clairière
Effluves chatouillant mes narines ouvrant
Les portes de ma grande miséricorde
Mais me méfiant de cet étranger au regard peluche
Qui derrière son corps tremblant ne me cachait
Sa fierté de flibustier qui ne se ferait sauver par gente demoiselle

<< Sont-ce tes loups toi femme qui trace sur le vent?
Qu'oses tu m'appeller manant? Je n'ai que mes mains nues, mais
Au fil de ma lame tu pourrais périr pour cette parole
Laisse tomber la dague qui ceint ta taille à mes pieds
Les bêtes en horde je n'en ferais qu'une bouchée
Puis ensuite à toi me mesurerais !
Et à mon charme tu ne pourrais résister
Moi qui sur tant de mers ai vogué >>

Un sourire décrocha mes fossettes
Je couchais les canidés d'un geste
Me laissant glisser de mon noir destrier
Avançant vers l'audacieux je traçais
Deux fines lignes safranées sur les pommettes
De sa peau basanée
Puis lui tendis le manche nacré
C'est une main de fer qui l'empoigna

Comment cette bacchante et ses chiens maudits
Osait-elle me ciseler le visage, je lui en ferais payer le prix...
Pourtant cette bête-là ne manque pas de charme,
Laissons-lui le beau rôle, à flatterie ne résiste nulle femme.
<< Que d'honneur me faites Madame à me marquer
Ainsi comme vôtre, je suis désormais votre dévoué bétail,
Ordonnez et lisez, s'il vous sied, l'Avenir en mes entrailles,
Je vous dois la vie et fait voeux sur nef de ne plus embarquer.>>

Je lisais dans ses pensées comme dans les boyaus d'un moineau
<< Il vous faudra vous débarrasser de vos oripeaux
Pour mon domaine fouler ; mais j'aurai peau de bête
Pour votre pudeur respecter avant que nous n'atteignions
les frontières de mon peuple
Vous dîtes me devoir la vie, serions nous soudain
pris par des liens 'à la mort à la vie?'
Oh que nenni !
Rachetez votre liberté ! >>

A SUIVRE....