Honni soit qui nous l’annonce
#1
Posté 08 avril 2007 - 12:01
Il charmait les villages de ces beaux récits ;
Il criait sur les places, au sortir des messes
Et faisait rêver tous les enfants du pays.
Mais un jour le crieur annonça la nouvelle
D’un mal terrible que leur amenait l’Orient :
La mort noire, la peste, amenant avec elle
La mort de plusieurs milliers de braves gens.
La panique s’est répandue dans le village,
Les pesteux étaient entassés sur les chemins,
Certains encore vivants faisant trois fois leur age,
D’autres attendant la mort de leurs lendemains.
Le monde a survécu, le fléau est passé.
Le crieur s’est retiré dans sa maisonnette
Le village est tranquille, le mal s’en est allé
Mais le crieur sais bien que le bourg veut sa tête.
Il était du mal seulement l’annonciateur,
Mais la loi n’était que sagesse populaire,
De simple messager, il est passé semeur ;
A chaque fléau il faut un bouc émissaire.
Et il n’en est plus un, dans ce pays lointain,
Qui regarde l’ermite sans y voir la peste,
Et de tous les regards de ces bourgeois hautains
Transpire un seul message : « vas-t’en, je te déteste ! »
#2
Posté 08 avril 2007 - 06:46
Si je croise cet ermite je tenterais promis un autre geste!
#3
Posté 08 avril 2007 - 08:24
Si je croise cet ermite je tenterais promis un autre geste!
Serait-ce trop de curiosité que de demander lequel ?
#4
Posté 08 avril 2007 - 09:33
Serait-ce trop de curiosité que de demander lequel ?
Jolie fable si l'en est...
Quand au geste, il serait trop facile de le montrer du doigt...
.j
#5
Posté 08 avril 2007 - 12:07
Enjoy your meal!
#6
Posté 08 avril 2007 - 04:49
Il était adulé au temps de sa jeunesse ;
Il charmait les villages de ces beaux récits ;
Il criait sur les places, au sortir des messes
Et faisait rêver tous les enfants du pays.
Mais un jour le crieur annonça la nouvelle
D'un mal terrible que leur amenait l'Orient :
La mort noire, la peste, amenant avec elle
La mort de plusieurs milliers de braves gens.
La panique s'est répandue dans le village,
Les pesteux étaient entassés sur les chemins,
Certains encore vivants faisant trois fois leur age,
D'autres attendant la mort de leurs lendemains.
Le monde a survécu, le fléau est passé.
Le crieur s'est retiré dans sa maisonnette
Le village est tranquille, le mal s'en est allé
Mais le crieur sais bien que le bourg veut sa tête.
Il était du mal seulement l'annonciateur,
Mais la loi n'était que sagesse populaire,
De simple messager, il est passé semeur ;
A chaque fléau il faut un bouc émissaire.
Et il n'en est plus un, dans ce pays lointain,
Qui regarde l'ermite sans y voir la peste,
Et de tous les regards de ces bourgeois hautains
Transpire un seul message : « vas-t'en, je te déteste ! »
C'est effectivement un trés beau texte qui raconte quelque chose, ça nous parle, et en plus c'est bien écrit , je suis bien sur un site qui s'appelle "toute la poésie" que c'est beau !
#7
Posté 09 avril 2007 - 09:44
Mon geste: Une invitation a diner!!!
Enjoy your meal!
Thanks a lot...mais je reste quand même sur ma faim...!
#8
Posté 12 avril 2007 - 10:57
a bientot j'espere
amities pierre-yves