
Ailleurs
#1
Posté 03 avril 2008 - 12:13
Au-dessus de la plage toute de sable blanc
De grands goélands délirent dans le soleil
La forêt a une haleine bleutée
Des nymphes y naissent avec la vivacité de l'instant
Et puis
Parmi les ombrelles couleur du temps qui passe
La nuit vient en lentes reptations parfumées
Tout là haut sur la colline le volcan
Crache de beaux serpents éblouissants
Nous regardons
Nous ne pouvons que regarder
Nous ne pouvons jamais que regarder
#2
Posté 03 avril 2008 - 09:48
Délicieux monde imaginaire, cet ailleurs où vous nous emmenez...Ailleurs
Au-dessus de la plage toute de sable blanc
De grands goélands délirent dans le soleil
La forêt a une haleine bleutée
Des nymphes y naissent avec la vivacité de l'instant
Et puis
Parmi les ombrelles couleur du temps qui passe
La nuit vient en lentes reptations parfumées
Tout là haut sur la colline le volcan
Crache de beaux serpents éblouissants
Nous regardons
Nous ne pouvons que regarder
Nous ne pouvons jamais que regarder
Et nous ne pouvons jamais que regarder...
Pourtant j'irais bien me promener dans cet ailleurs charmant aux images étonnantes. Respirer cette haleine bleutée...entre les aiguilles de pins dorés...et les effluves de mer salée...
"Tout là haut sur la colline le volcan
Crache de beaux serpents éblouissants"
me fait étrangement penser aux volcans de Pierre Alechinsky et à ses serpents...
Curieux et bizarre monde que celui de ces serpents-là , qui semblent prêts à bondir hors de leur cadre, et qui, facétieux, s'amusent à sortir des bordures...
La mer que je devine au bout de la plage, les nymphes, j'aime cette vivacité de l'instant...
Les goélands, la liberté (et je me souviens de "Jonathan le goéland").
Et je croirais entendre les goélands qui "délirent", ce mot a des accents de goélands crieurs (rieurs?...).
Et ces mouvements, serpents de la nuit...cette nuit qui vient...lentement...
ces si belles lenteurs...
Regarder l'imaginaire, rêver sur vos mots, les embrasser du regard.
Merci pour ce voyage surréaliste qui prend sous votre plume, d'étonnants accents de réalité...on croirait que c'est vrai et que cet ailleurs existe. Plaisir de se l'imaginer.
Baisers serpentaires...
Licorne Blanche
Y aurait-il un lien avec Vertiges du Soir et
"Mais les sentiers usés nous emmènent vers ailleurs"...
Je croirais plutôt à un effet du hasard...
Car cet ailleurs de ce poème Ailleurs fait magiquement rêver...
#3
Posté 04 avril 2008 - 07:13
Ailleurs
Au-dessus de la plage toute de sable blanc
De grands goélands délirent dans le soleil
La forêt a une haleine bleutée
Des nymphes y naissent avec la vivacité de l'instant
Et puis
Parmi les ombrelles couleur du temps qui passe
La nuit vient en lentes reptations parfumées
Tout là haut sur la colline le volcan
Crache de beaux serpents éblouissants
Nous regardons
Nous ne pouvons que regarder
Nous ne pouvons jamais que regarder
J'aime bien !
Nous pouvons aussi nous fermer les yeux,toucher l'imagination.
Michel