Le couloir
Insipide travers de l’architecte de prime abord
Intrépide comme les vaches dans un pré
Je saborde les portes, pour qu’un seul espace y figure
Un prisme soulève mon cœur
Je suis pris dans cette cour inféconde
J’implose glorieusement, comme enfermé sur les pavés de bois
Le son du pas est terne, j’accélère
Le tempo du bras est morne, je clôture les doigts
Ils sont sournois ces monstres
Je pavoise en toi, qui est mon ombre
Tu me devance selon la lumière
Je te précède quand tu lèves tes yeux sur moi.
Au fond, y a t’il une porte ?
Qui me brisera ce rêve ou je marche
Pour toi, c’est si funeste que j’y crois
Je continue si nu
Si pâle que le cow-boy est un visage
Prend ton destin
La main n’est pas si loin
Je la sent, je la tend, elle est à ma portée
Les musiques sont si longues
Que mon portrait dans cette glace est si froid
Le frigo est éteint, comme cette ampoule
Elle navigue seule, au fond du couloir
Je la touche sans fin
Je brûle mes songes, mais pas la vérité.

le couloir
Débuté par valeix, avril 04 2008 06:12
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