De ma tour d'ivoire,
Je constate
Avec amertume
Les jours qui s'écoulent
Froids comme la glace,
Sinistres comme une église,
Le progré dévaliser
Le temple humain,
La chair et la passion
Devenues armes.
Le soleil,
Troublé par une pluie
De larmes
Préfère tendre son regard
Vers les horizons
D'éternité,
Aube d'une histoire
Inassouvie.
La lune
Dans son éclat mitoyen
Laisse planer
Les ombres tortueuses
Sur les chemins
Barrés de ronces.
Aveuglés
Par le néon mercantile,
Rendus sourds
Par les cris d'infamie
Vous marchez
Dans votre désir illusoire,
Pas encore nés
Mais si proches de la mort,
Spectres, zombies hallucinés
Rodant avec angoisse
Autour du palais d'Isis.
Et moi,
Du haut de ma tour d'ivoire,
Je vous regarde
Les yeux pétillants
De milles étoiles
En formation
Et l'espoir banni
Du coeur.

Ma tour d'ivoire
Débuté par Koyot, mars 04 2007 05:18
7 réponses à ce sujet
#1
Posté 04 mars 2007 - 05:18
#2
Posté 04 mars 2007 - 05:30
aux éditions pluies grises déprimantes
#3
Posté 16 mars 2007 - 07:07
Pour le corps et pour l'âme, - le viatique, - on a la médecine et la philosophie, - les remèdes de bonnes femmes et les chansons populaires arrangées.
#4
Posté 16 mars 2007 - 07:26
L'idéal, la pensée invincible, éternelle, Tout ; le dieu qui vit, sous son argile charnelle, Montera, montera, brûlera sous son front !
#5
Posté 16 mars 2007 - 07:37
L'idéal, la pensée invincible, éternelle, Tout ; le dieu qui vit, sous son argile charnelle, Montera, montera, brûlera sous son front !
#6
Posté 16 mars 2007 - 07:42
Mais toujours seul ; sans famille ; même, quelle langue parlais-je ? Je ne me vois jamais dans les conseils du Christ ; ni dans les conseils des Seigneurs, - représentants du Christ.
#7
Posté 16 mars 2007 - 08:07
j'y suis !
#8
Posté 17 mars 2007 - 07:59
Le Printemps est évident, car Du coeur des Propriétés vertes, Le vol de Thiers et de Picard Tient ses splendeurs grandes ouvertes !