Auteur Message Jongleursuite
Inscrit le: 26 Juin 2006
Messages: 282
Le 11 Oct 0:09
Sous ses froides pennes,Elle avait bercé l'effort
Qui pouvait, mondaine
La reconduire à son sort.
Où soufflaient les vents
Du lever au crépuscule,
Elle avait vidé ses tons
Pour leurrer ses émules.
Mais derrière les décors
Résonnaient bien sonores
Les chants des oisillons
Chantonnants leur saison,
Et éprise, entre les valets
Elle répétait sans retient
Ses magnifiques couplets
Pour les suborner, aériens.
Sous ses stances, se taisait
Le vent qui fauchait froid
Les bosquets où valsaient
Chaque matin les courtois.
Sous ses refrains, les fleurs
Exhibaient : leurs plissures,
Leurs prenantes couleurs
Pour remplir leurs gravures ;
Et quand l'espace se rhabille
Noir pour dissimuler l'art
De sa nature, le temps cille
Et sommeille au seuil du soir,
Emportant en son oreille : la rengaine
Et le grand effort
Qui pouvait, mondaine
La reconduire à son sort,
Puis sous ses froides pennes,
Elle dissimule la nuit rigoureuse
Puis elle la laisse vaine
Souffrante et ténébreuse.
farid khenat.
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le chemin entre le début et la fin.
Auteur Message Ermite
Inscrit le: 17 Juil 2006
Messages: 169
Le 04 Oct 0:36
Je reprendrais le chemin vers la fin du débutEt du début à la fin, si tu veux bien me suivre
Sur chaque devers, lorsque l'ombre, à ta vue
S'écorcherait, tu verrais de quoi, je m'enivre.
Je m'enivre en humant le parfum des brises
Qui se refroidissaient en mon nez, chaleureux,
Et je sommeille en avalant le baume des pis
Se gonflants à l'intérieur des teints, heureux ;
Et ce chemin que j'avais pris pour te le rendre
Comme l'offrande que tu n'avais pas au cœur,
Je l'ai laissé vide après sa fin pour le tendre
Au temps qui t'avait laissée seule en ta froideur.
J'ai pris la fin pour revenir au début du chemin,
J'ai laissé un début sur ce chemin conduisant
La fin au début, et entre les bouts, les deux seins
L'un après l'autre, ils vidaient l'essence de ma raison.
Je le reprendrais, ce chemin, même long et vide
Et du début à la fin si tu veux me suivre, l'heur
D'hier je te l'offrirais quand soufflerait humide
La brise rechignant le potron-minet et les fleurs.
dorothée par farid khenat et non jacques.
Wed, 4 Oct 2006 00:26:22 +0200
À: farid_khenat@yahoo.fr
Objet: Le chemin entre le début et la fin.
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Bonjour Khenat Farid,
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