12/08/07
13h40
Clandestins.
Le scorpion tressaute sous la roue
Encore
Et encore
Et meurt Loin des portes du paradis.
Non loin de la joue
De l'enfant,
Agonisant.
La peur.
Silhouettes.
A peine visibles sur le hâle brûlant
De la journée muette.
Silhouettes, Loin des portes du paradis.
Qui enterrent l'un des leurs
Dans le sable occre chauffé à blanc,
L'un des leurs
Une silhouette.
Et les yeux livides
Somnolent, bercés
Par le cri des ventres affamés
Le silence se brise dans le vide. Loin des portes du paradis.
Gosiers vides. Gorges sèches. Vides.
Les orbites des morts suivent du regard
La marche macabre des clandestins hagards.
Humilié.
Sur le chemin de la liberté
Les nouveaux nés meurent en premiers.
Loin des portes du paradis.

Clandestins
Débuté par Saifoudine Samad Sylvain, avril 04 2008 08:23
Aucune réponse à ce sujet