A travers les nuages, aux rythmes des marées
Au-delà des frontières, sans grande nécessité
Je conduis ma vie telle jusqu’à m’essouffler
Qui défie les paysages, sans savoir où aller.
A grande enjambées, ne jamais m’évader
Sortir de prison avec la force d’y croire encore
Prisonnier de ma vie pendant des années
En sortirais-je un jour, je l’ignore.
Ce sortilège aura marqué ma vingtaine,
Je pourrais témoigner de cette rengaine
Pendant au moins dix siècles, qu’on allège ma peine
Précipiter dans ma chute, pourvu qu’on me reprenne.
Je me suis perdu dans des contrées lointaines
Je pouvais dès lors m’échouer sur les dunes sauvages
Qui bordaient le long des plages des bateaux naufragés
Guidé plus loin que les ports des terres oubliés.
Lorsque le bonheur vous tient, il vous fige
Et lorsqu’il est là pour vous tendre la main
On reste sans voix, parfois même on l’ignore
Alors le bonheur s’en va et vous néglige.
On met la faute sur lui, de n’avoir pas su faire
Je lui vouerais un culte si c’était à refaire
Je ne lui avouerais que je me suis effondré
Il serait bien trop tard pour me ramasser.
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Précipité dans ma chute
Débuté par thescientist, avril 07 2008 05:08
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