24/03/08
20h38
je subis.
cette paroie
Oppressante
où l'ennui
somnole
à tes pieds
et cette ivraie
qui s'offre à ta parole
sans voix
me font rire ;
Et pourtant je subis.
Dans ce fouillis
De plantes
je subis la paroie qui porte ton nom.
Cru.
Subir
doucement.
Au son
de la flûte de pan.
Salut.
Les rails,
le crissement
des roues l'été
Chauffées à blanc
Qui s'arrêtent bloquées
sur une voie sans issue.
Par une étincelle
que j'aurai voulu voir dans tes prunelles.
La paille
s'est enflammée
sous les roues l'été.
Adieu Forêts.
Adieu femme-muraille.