La nuit t’attriste
Tu ne sais pourquoi,
La dépendance sans doute,
Aux choses passées qui n’ont plus cour
Mais qui restent tracées
**
Une émanation, comme un rebond
D’une autre vie
Qui plane alentours
**
Dedans tout est vide, tout plat
Comme si l’âme s’était tue
Comme un rien qui s’additionne au moins
**
La vie, belle, oui, on le dit
Tu ne sais pas vraiment
Un doute, toujours qui vagabonde
Qui ne te laisse en paix
**
Ecrire, briser le courant
Avant que la mer ne t’attrape
Dans ses bras, chauds et salés
**
L’extérieur te fait peur
Tous ces hommes assis
Tu dois les relever !
Toi, debout, qui retiens tes secrets
**
Toi.
Qui te regarde ?
Qui te voit ?
Innocente aux mains sanglantes
De délits, ils ont fait leur nid
Toi.
Qui t’entoure ?
**
Point de plaintes, tu as un toit
Oui, mais sans toi
Point de plaintes, tu as la force
Oui, mais si lasse
**
Alors, toi qui courre
Depuis le berceau du ventre qui t’a fait naître
Je te le dis, simplement
Je parviens doucement à t’aimer
Me cachant parfois,
de peur que tu ne me reconnaisses
08/04/08

Une vue
Débuté par
Invité_Oghamm_*
, avril 08 2008 08:50
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