5 réponses à ce sujet

[Henri.]

Venez, je vous invite
faisons trois petits pas
imaginez la suite
allez, pressez le pas
venez, là, vous y êtes.
Le futur n'attend pas.

Ambiance de cloaque
sulfureuses sueurs
mirages démoniaques
sirupeuses odeurs
scansions qui hypnotisent…

Tenez, prenez ma main.

Goulets, alcôves, cryptes
aux reflets purpurins
antres vipérines
orgiaques, cramoisies
scansions qui hypnotisent…

Tenez, tendez la main.

Venez, je vous invite
encore trois petits pas
accueillez mon offrande
dévoilez vos appâts
venez, là, vous y êtes
le plaisir n'attend pas.

Comment ? vous frissonnez ?
Je brûlerai des cierges
lorsque tout sera dit
je sècherai vos larmes
endormirai l'oubli
abolirai les drames
lorsque tout sera dit.
Ces ripailles obscènes
vous seront pardonnées
venez, sans nulle crainte
vous êtes à croquer
venez, laissez vous faire
laissez monter son cri
Alors, tout sera dit.



Je roule ma déroute
dans le fond de mon lit
le sommier manifeste
son aigreur et je ris
quand la bile claironne
l'hallali.

[Hauteur]

Bonsoir Henri,

Pizzicatto, demi-mesure, finesse et délicats entrechats...

La solitude pare ces pensées d'une teinte pastel.

J'adore.

Amitié
Hauteur

[Pritos]

Jolie profession de foi libertine.
Dommage qu'elle se dissolve dans l'amertume.

[belvis]

C'est vrai,
comme de l'hypnose.
et puis claque des doigts...

[balila]

Et toujours ce rythme que j'aime dans tes vers, Henri, qui invite à la danse.

J'aime beaucoup cette fraicheur... Jusqu'à la chute.

La répétition de "tout sera dit" me semble un peu lourde, c'est sûrement volontaire, mais j'aurais bien supprimé le premier en fait, ou remplacé l'un deux par "tout se dira". Mais ce n'est que mon avis...

balila

[Henri.]

Hauteur : demi mesure ? ah bon...coquin !
certes la chute est rude Pritos et Belvis, cela m'a paru... plus "réaliste" ?
hypnose certainement...amertume après le libertinage...sans doute inévitable...? (bof, qu'en sais-je ?)
Balila, si ça invite à la danse, c'est réussi alors. Oui un tout sera dit est sans doute de trop...

merci à vous

Henri