C'est alors que la Nuit percha son monocle lumineux à la cime d'une forêt
Sur son visage sombre vint se poser une pluie de poussière ocre
Les nuages sortis de l'Usine se perdirent et périrent dans une arrière-cour
A l'ombre d'une toiture aux pignons brûlés
Et de la plaine où jadis picoraient les moineaux
Se querellent des corbeaux vernis
Pour les doux arômes de notre chair au repos

Les Moments Aveugles
Débuté par Sacha Tova, avril 11 2008 07:43
1 réponse à ce sujet
#1
Posté 11 avril 2008 - 07:43
#2
Posté 11 avril 2008 - 07:56
C'est alors que la Nuit percha son monocle lumineux à la cime d'une forêt
Sur son visage sombre vint se poser une pluie de poussière ocre
Les nuages sortis de l'Usine se perdirent et périrent dans une arrière-cour
A l'ombre d'une toiture aux pignons brûlés
Et de la plaine où jadis picoraient les moineaux
Se querellent des corbeaux vernis
Pour les doux arômes de notre chair au repos
Boire la nuit jusqu'Ã la lie
Avant que pousse l'arbre du jour
Boire la nuit jusqu'au racine
Avant qu'éclosent les fleurs du jour. F CHENG
J'aime les ombres que tu distilles...