Miteuses sont les aubes et de son oeil chassieux
Abime un pied d'argile lesté d'ankylose,
Sur les micas éteints aux veines de l'arkose
Où il battra l'estrade en glissant un voeu pieux.
A fleur de pierre tendre émaillée de vestiges
Entre joints creux et becs et temps dégeneré
Mille douleurs petites qu'un mouvement attige,
S'effritent en peaux mortes , noli me tangere...
Jamais il n'a vomi avec les noctambules
Ni fait tache d'envie jusqu'aux matins indûs.
De la pénombre il est, tamis de vestibule,
Où des commodités, chasse un besoin congru.
Son desir s'éteint presque et son humeur trop grise
Donne aux démangeaisons l'air des velléités.
Il frotte les boutons qui ferment sa chemise.
Elle baille à son nombril en pan de vetusté.
Se consumer demain, mais il ira peut-être
Emietter en silence ses rogatons de vie.
Il plisse la tenture sur le bleu des fenêtres
Mouchant le jour qui sombre, où cille une bougie...

Le vieux...
Débuté par lio..., avril 13 2008 01:19
5 réponses à ce sujet
#1
Posté 13 avril 2008 - 01:19
#2
Posté 13 avril 2008 - 04:09
Magnifique !
Fond et forme...
C'est criant de vécu !!!
Fond et forme...
C'est criant de vécu !!!
#3
Posté 14 avril 2008 - 12:55
D'accord avec paname.
Mais côté langue, je me suis retrouver dans les 7 derniers vers.
humercedes!!
Mais côté langue, je me suis retrouver dans les 7 derniers vers.
humercedes!!
#4
Posté 14 avril 2008 - 09:16
J'en ai vu passer quelques-uns, de ces vieux,
que finalement les gens finissent par oublier,
tant ils deviennent discrets.
Et morts...
que finalement les gens finissent par oublier,
tant ils deviennent discrets.
Et morts...
#5
Posté 15 avril 2008 - 03:27
Texte magnifique!
Amicalement
Claricorne
Amicalement
Claricorne
#6
Posté 18 avril 2008 - 10:57
Texte magnifique!
Amicalement
Claricorne
Merci à toi d'avoir ressenti ce que j'ai voulu exprimer.