Notre industrie
#1
Posté 10 avril 2007 - 05:07
Elle était belle notre industrie
Avec ses cheminées qui fument,
Ses grands toits en longues batteries
Et ses nuages qui nous embrument.
La performance la qualifiait,
De la mécanique au textile
Rien ne lui était imparfait,
C'était elle la vraie tête de file.
Et que dire de ses capitaines,
Mécaniciens ou ingénieurs
Qui sous des airs de croquemitaine,
Maternaient bien leurs travailleurs.
D'un coté étaient les cols blancs ?
De l'autre les cols bleus plus nombreux ;
Et tout le monde s'en accommodait
Cherchant son dû dans les enjeux.
Et il y avait les syndicats,
C'était le temps de la lutte des classes ;
Les ordres venaient de la Volga,
On était très vite dans l'impasse.
Fallait toujours moins travailler,
On vous exploite, on vous spolie ;
L'ennemie était tout désigné,
On entendait de vraies conneries
Quand ils ont foncé dans le mur
J'aurais voulu les empêcher,
Mais pourquoi donc est ce si dur
Entre braves gens de s'arranger ?
C'était tout vu, c'était couru
Ils ne pouvaient que se planter ;
Ça n'les pris pas au dépourvu,
On l'avait tous vu arriver.
La planète s'était rétrécie ;
La Chine venait de se réveiller,
L'économie s'est assombrie,
On a dû les délocaliser.
Que sont devenues nos usines ?
Ou sont maintenant leurs ouvriers ?
C'est une époque qui se termine ,
Qu'allons nous dire aux créanciers ?
Elle était belle notre industrie,
Et aujourd'hui qu'elle n'est plus là ,
C'est avec beaucoup d'nostalgie
Que j'en mesure tout l'aria.
Moietmoi avril 2007
#2
Posté 10 avril 2007 - 07:52
Notre industrie
Elle était belle notre industrie
Avec ses cheminées qui fument,
Ses grands toits en longues batteries
Et ses nuages qui nous embrument.
La performance la qualifiait,
De la mécanique au textile
Rien ne lui était imparfait,
C'était elle la vraie tête de file.
Et que dire de ses capitaines,
Mécaniciens ou ingénieurs
Qui sous des airs de croquemitaine,
Maternaient bien leurs travailleurs.
D'un coté étaient les cols blancs ?
De l'autre les cols bleus plus nombreux ;
Et tout le monde s'en accommodait
Cherchant son dû dans les enjeux.
Et il y avait les syndicats,
C'était le temps de la lutte des classes ;
Les ordres venaient de la Volga,
On était très vite dans l'impasse.
Fallait toujours moins travailler,
On vous exploite, on vous spolie ;
L'ennemie était tout désigné,
On entendait de vraies conneries
Quand ils ont foncé dans le mur
J'aurais voulu les empêcher,
Mais pourquoi donc est ce si dur
Entre braves gens de s'arranger ?
C'était tout vu, c'était couru
Ils ne pouvaient que se planter ;
Ça n'les pris pas au dépourvu,
On l'avait tous vu arriver.
La planète s'était rétrécie ;
La Chine venait de se réveiller,
L'économie s'est assombrie,
On a dû les délocaliser.
Que sont devenues nos usines ?
Ou sont maintenant leurs ouvriers ?
C'est une époque qui se termine ,
Qu'allons nous dire aux créanciers ?
Elle était belle notre industrie,
Et aujourd'hui qu'elle n'est plus là ,
C'est avec beaucoup d'nostalgie
Que j'en mesure tout l'aria.
Moietmoi avril 2007
Oui, y'a pas mal de bons textes à lire ce soir, je trouve.
Celui-ci m'a foutu le spleen.
Jaguar.
#3
Posté 11 avril 2007 - 05:43
Oui, y'a pas mal de bons textes à lire ce soir, je trouve.
Celui-ci m'a foutu le spleen.
Jaguar.
Désolé ce n'était pas mon intention, je ne recommencerai pas !