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[bernardo]

Quand amour je vous avais murmuré si doucement,
Que cet amour même s’enseigne à tout propos.
Et lorsque mon désir s’enflamme, sur votre corps en repos,
Qui me fera vivre, tout s’illumine amour si soudainement.


Car je vous sentais si proche, dans mon entendement
Vous ne me donnerez jamais de répit amoureux,et de repos :
Quoique vos sentiments, à mon égard sont toujours dispos
De vous éveiller la nuit, en rêvant à moi dans vos doux tourments.


lorsque je vois, dans ce doux zéphyr votre cheveu épars,
voir étinceler sur votre corps des rayons d’or,a mon regard
Vous, qui aviez la clé de mon cœur, et que religieusement vous garderez.


Mais le plaisir qui vous jetait vers mois, pour me surprendre,
Afin que mes vers d’amour, douce complainte à faire entendre.
Vers cette plaine amoureuse que j’ose à m’hasarder.