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La poésie, le poète


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1 réponse à ce sujet

#1 Victorugueux

Victorugueux

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Posté 20 avril 2008 - 11:38

La Poésie, le Poète...

La poésie est ce vent, dans tes rêves,
C’est aussi parfois, cette joie trop brève,
C’est encore, la vaste mer, qui se brise ! Sur la grève,

Le poète, est ce rêveur, encore inconnu,
Il doit semer, ces graines de mots nus,
Il est aussi, le messager des malvenus,

La poésie, n’est pas, un brillant discours politique,
Elle n’est jamais, une évidence, une application pratique,
La poésie, est surtout, ce délire très ludique,

Le poète n’est pas, ce rimailleur de l’ego,
Ce n’est pas non plus, un orpailleur de ragots,
Ce n’est pas, je crois, le télégraphiste des cabots,

La poésie, ce ne sont que des mots, pour un meilleur vivre de tous les jours,
C’est parfois, le silence des maux de l’amour toujours
C’est aussi le grand secret, du cœur battant tambours,

Le poète est l’orphelin de tous les chagrins,
C’est à l’aurore, le gai rossignol des petits matins,
Avant tous, il chante cette vérité des sages devins,

La poésie reste, une muse qui reste, toute anonyme,
C’est toujours cette chaleur, qu’un bel amour ranime !
C’est, la respiration, du vent bercé par la rime,

Le poète, n’est pas, le tout puissant avec son projet,
Ce n’est jamais un esclave, il n’a pas pour lui un valet,
Ce n’est pas un bouddha serein, au gros ventre replet,

Les poètes doivent nous aider, pour aimer la vie,
Les doux poètes ont les muses comme amies,
Les poètes doivent essayer de vivre jusqu’à la lie,

La poésie est le souffle, d’un esprit dans ton rêve,
La poésie est cette joie, de l’amour, et de cette fleur naïve
La poésie est la vaste mer, où les poètes dérivent !

Victorugueux (Morsang sur/orge 1992)

#2 No. 7

No. 7

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Posté 22 avril 2008 - 10:33

La poésie est la vaste mer, où les poètes dérivent !


ca m'a fait penser a ca ;)

Combien de marins, Ô combien de capitaines
S'enfuirent en quête de ces rivages lointains
Où des hommes à la peau matte vivent serein,
Loin de toutes peines, sans Goliaths ni Caïns.

Et combien de ces marins, de ces capitaines
Partis prendre le large un bien triste matin
Ont fini, peut-etre lassé par les embruns
Par rejoindre ces fonds que hantent les sirenes.

O poete, ne vois tu pas que ces lubies
Pourrissent la chair(e), qu'elles gangrennent celui
Qui, sur ces vastes mers ne trouve' que le neant !

Que ce sont ceux qui reste qui forgent le monde,
Et que seule la force des bras rend feconde
Cette terre, et recouvre le gouffre béant.