3 réponses à ce sujet

[Maxime Szadek]

Sous la montagne natale résonne
Un écho de langoureux arias
Poussés par l'ennui des roches aphones
Et le doux bruissement d'un ocarina

Dans les forêts ancestrales s'agitent
Les harmonies cristallines de la
Dissonance qui changent en tacites
Sarments sonores le chant des opéras

Loin sur la mer éternelle s'animent
Les symphonies d'une nuit solitaire
Qui flotte au gré des ondes unanimes
Sous le calme des violons légendaires

Des marécages hivernaux émane
La nue lamentation de l'innocence
Oubliée par les insouciantes mânes
Penchées sur les vaines orgues de l'enfance

Sur la plaine vigoureuse apparaît
Le finale purifiant que reflètent
Les vents estivaux du digne et parfait
Cercle de la lune aux grandioses trompettes

[hurlantenova]

Pas même un compagnon.

[hurlantenova]

Sèvres, Meudon, Bagneux, Asnières, Écoutez donc les bienvenus Semer les choses printanières !

[hurlantenova]

Soleil et Chair, Suite Je regrette les temps de la grande Cybèle Qu'on disait parcourir, gigantesquement belle, Sur un grand char d'airain, les splendides cités ; Son double sein versait dans les immensités Le pur ruissellement de la vie infinie.