
Zombiland 2
#1
Invité_Oghamm_*
Posté 22 avril 2008 - 12:36
Nuit,
Ailleurs, certainement le soleil luit
Sans bruit,
Ailleurs,
Promesse d'un voyage
Connaissant tout, des cœurs
Des désirs, des chimères
Il trompe,
sans couronne,
notre ennemi
Intérieur,
Nuit,
Ailleurs est un menteur,
Il dessine, une amplitude
Tout est beau
Demain tout sera chaud
Nous interdisant en douceur,
L'accès,
à nos portes,
secrètes,
Et puis, comme nos yeux
Ne veulent recevoir,
La tâche lui est facile
D'aveugler nos miroirs,
Déformant nos rivages
Il le sait bien, lui,
Le soleil
Que le plus grand voyage,
Se poursuit de l'intérieur
Qu'il faut de la sueur,
S'éloigner, pour se rapprocher
De quoi ?
Il faut partir,
Pour pouvoir s'affranchir
De soi,
Avoir fait le tour
D'autres illusions
Que nous confondions
Avec nos lassitudes
Nous hésitons encore
Sur le pas de la porte
Quémandant une clé,
A ne pas croire que l'on puisse s'aimer,
assez
Pour se contempler de ce que l'on naît
Croire n'être pas entier,
sans voyager
La clé endormit au fond d'une poche
Attendait patiemment
Que l'on s'approche,
Alors, nous entrons,
Les pas en velours
Respirer notre ailleurs,
Ici,
Maintenant,
#2
Posté 22 avril 2008 - 01:30
Intérieur,
Nuit,
Ailleurs, certainement le soleil luit
Sans bruit,
Ailleurs,
Promesse d'un voyage
Connaissant tout, des cœurs
Des désirs, des chimères
Il trompe,
sans couronne,
notre ennemi
Intérieur,
Nuit,
Ailleurs est un menteur,
Il dessine, une amplitude
Tout est beau
Demain tout sera chaud
Nous interdisant en douceur,
L'accès,
à nos portes,
secrètes,
Et puis, comme nos yeux
Ne veulent recevoir,
La tâche lui est facile
D'aveugler nos miroirs,
Déformant nos rivages
Il le sait bien, lui,
Le soleil
Que le plus grand voyage,
Se poursuit de l'intérieur
Qu'il faut de la sueur,
S'éloigner, pour se rapprocher
De quoi ?
Il faut partir,
Pour pouvoir s'affranchir
De soi,
Avoir fait le tour
D'autres illusions
Que nous confondions
Avec nos lassitudes
Nous hésitons encore
Sur le pas de la porte
Quémandant une clé,
A ne pas croire que l'on puisse s'aimer,
assez
Pour se contempler de ce que l'on naît
Croire n'être pas entier,
sans voyager
La clé endormit au fond d'une poche
Attendait patiemment
Que l'on s'approche,
Alors, nous entrons,
Les pas en velours
Respirer notre ailleurs,
Ici,
Maintenant,
Salut toi, je prends tjrs le mm plaisir à te lire, mm après qqs temps d'absence.
Bises
Amicalement,
LoneWolf
#3
Posté 22 avril 2008 - 01:45
surtout ce passage..sublime..
"Que le plus grand voyage,
Se poursuit de l'intérieur
Qu'il faut de la sueur,
S'éloigner, pour se rapprocher
De quoi ?
Il faut partir,
Pour pouvoir s'affranchir
De soi"
#4
Posté 22 avril 2008 - 02:26
#5
Posté 22 avril 2008 - 05:31
comme une respiration...
Amicalement
Claricorne
#6
Invité_Oghamm_*
Posté 22 avril 2008 - 07:07



[quote name='LoneWolf ' date='Apr 22 2008, 03:30 PM' post='64550']
Salut toi, je prends tjrs le mm plaisir à te lire, mm après qqs temps d'absence.
Bises
Amicalement,
Salut, toi, enfin te voilà revenu,
tu étais où d'abord ???

Bisou
[quote name='ténéra' date='Apr 22 2008, 03:45 PM' post='64552']
Ton poème porte à la réfléxion, oghamm..J'ai beaucoup aimé..
surtout ce passage..sublime..
"Que le plus grand voyage,
Se poursuit de l'intérieur
Qu'il faut de la sueur,
S'éloigner, pour se rapprocher
De quoi ?
Il faut partir,
Pour pouvoir s'affranchir
De soi"
Bonsoir ténéra;
ce soir, promis, je ne veillerai pas trop tard.
Bon, j'attends ton poème insomniaque tout de meme.
Bisou
Coucou Claricorne, ma réponse ne passe pas.
Bisou
#7
Invité_Apocope_*
Posté 23 avril 2008 - 11:01
que j'ai fait paraître il y a quelques semaines
pour nourrir la réflexion:
Mobile in mobilis
"Mobile in mobilis"
était la devise du
vaisseau le Nautilus
explorant la mer ardue
...
j'ai lu "Dieu est immobile"
c'était il y a ...autrefois
j'étais enfant de la balle
je jonglais avec ma foi
...
l'esprit rêve les chemins
des pays imaginaires,
des déserts sans fin, chameaux
chargés de bivouacs verts
...
Notre chair est un scaphandre
qui ne nous relie qu'aux sens
un éclair, un coup de foudre
et l'âme devient essence
...
On peut visiter le monde
et traîner partout ses guêtres,
goûter raisins et amandes,
ne pas ouvrir la fenêtre...
...
Aux blancs sourires d'Afrique
aux noirs regards asiatiques
les européens défroquent
à coup de clic-clac l'éthique
...
Et, ni prendre ni donner
tout simplement recevoir
l'histoire des médinas
pour orner ses propres soirs
...
j'ai tant voyagé jadis
en emportant ma maison
comme un vieux squelette d'os
qui m'enfermait en prison
...
C'est en soi qu'est le trajet
le seul qui compte vraiment
et vous pousse vers les gens
en magnétiques aimants
...
Or, nous sommes tous des Nemo
qui cherchons à être libre
parfois pas même un ami
qui comprenne cette fibre
...
Nos intérieurs voyages
effraient autant qu'ils attirent
pourtant aux premières loges
on craint de les accomplir
...
Sous la tente nous restons
si souvent tranquillement
en émirs repus du temps
la route nous lasse, on ment...
...
Je marche sur mon sentier
espérant les changements
tête vide, sans loi ni toit
rien ne m'abrite vraiment...
...
#8
Invité_Oghamm_*
Posté 23 avril 2008 - 01:14
Je me permets d'ajouter un poème
que j'ai fait paraître il y a quelques semaines
pour nourrir la réflexion:
Mobile in mobilis
"Mobile in mobilis"
était la devise du
vaisseau le Nautilus
explorant la mer ardue
...
j'ai lu "Dieu est immobile"
c'était il y a ...autrefois
j'étais enfant de la balle
je jonglais avec ma foi
...
l'esprit rêve les chemins
des pays imaginaires,
des déserts sans fin, chameaux
chargés de bivouacs verts
...
Notre chair est un scaphandre
qui ne nous relie qu'aux sens
un éclair, un coup de foudre
et l'âme devient essence
...
On peut visiter le monde
et traîner partout ses guêtres,
goûter raisins et amandes,
ne pas ouvrir la fenêtre...
...
Aux blancs sourires d'Afrique
aux noirs regards asiatiques
les européens défroquent
à coup de clic-clac l'éthique
...
Et, ni prendre ni donner
tout simplement recevoir
l'histoire des médinas
pour orner ses propres soirs
...
j'ai tant voyagé jadis
en emportant ma maison
comme un vieux squelette d'os
qui m'enfermait en prison
...
C'est en soi qu'est le trajet
le seul qui compte vraiment
et vous pousse vers les gens
en magnétiques aimants
...
Or, nous sommes tous des Nemo
qui cherchons à être libre
parfois pas même un ami
qui comprenne cette fibre
...
Nos intérieurs voyages
effraient autant qu'ils attirent
pourtant aux premières loges
on craint de les accomplir
...
Sous la tente nous restons
si souvent tranquillement
en émirs repus du temps
la route nous lasse, on ment...
...
Je marche sur mon sentier
espérant les changements
tête vide, sans loi ni toit
rien ne m'abrite vraiment...
...
Magnifique Apocope, cela exprime mieux encore
ce que je voulais dire, parfois je ne trouve pas d'aussi beaux mots.

Nous sommes sur la même longueur des ondes,
je le savais et cela fait du bien de se rejoindre (je parle en général bien sûr, précision due à quelques esprists qui pourraient en faire tout un camenbert).
