Pas d'amour, vive la liberté!
#1
Posté 22 avril 2008 - 09:59
#2
Posté 26 avril 2008 - 07:31
Ici vous pouvez écouter mes poèmes lu à haute voix et regarder les vidéos...
Amitiés,H.
#3
Posté 27 avril 2008 - 07:59
N'allons pas jusqu'a nous plaindre, mieux vaut ça que rien ou pas assez ...
Quoique ...
(Ton amusé de l'homme suffisant face a celui qui aimerait bien l'etre)
#4
Posté 27 avril 2008 - 08:15
La liberté c'est la chose la plus précieuse pour les hirondelles...Donc j'apprécie ma liberté et je ne permets à personne de m'emprisonner!La liberté, c'est bien, encore faut-il savoir quoi en faire ...
N'allons pas jusqu'a nous plaindre, mieux vaut ça que rien ou pas assez ...
Quoique ...
(Ton amusé de l'homme suffisant face a celui qui aimerait bien l'etre)
Amitiés,H.
#5
Posté 27 avril 2008 - 08:47
une cervelle d'oiseau, ca cherche pas bien loin son bonheur ...
j'avais lu une fois - Kafka je crois - que le bonheur c'est de se fixer ses propres limites et s'efforcer de ne pas les depasser.
Peut etre sous estimons nous nos limites, ou alors nous cloisonnons les mauvais cotés ...
En fait si l'on y regarde de plus pres nous batissons nous memes nos propres prisons : santé education integration, nos leitmotiv justifie platement la securité que nous créons actuellement pour rendre nos contrées heureuse - et puis il faut aussi ajoutez que devant l'urne rare sont les consommateur idealistes.
Au moins ont-ils les moyens de le faire.
Je comprends donc parfaitement que l'on puisse aspirer a mieux et de mon point de vue la liberté semble avoir la meme vertu que le mepris pour Chateaubriand, elle devrait etre donné dans nos contrées avec parcimonie, ailleurs, il y a beaucoup de necessiteux.
Et je suis sur qu'une fois 2-3 echanges pratiqués ca remotiverais les troupes tout en apportant un peu de nouveau. le beurre et l'argent du beurre quoi.
#6
Posté 27 avril 2008 - 09:07
Et je te garantis qu'a l'epoque ils ont fait ca par amour, par raison certes aussi, mais tout le monde conviendra ici je pense que celle ci s'est rapidement limitée ...
Et puis si cela n'etait ni de l'amour, ni de la raison que serait-ce ?
De la demence ? la folie aurait bon dos ...
#7
Posté 01 mai 2008 - 05:47
Quand on dit'' je t'aime d'amour" sans aimer c'est l'hypocrise et le mensonge, les 2 choses que je déteste le plus parmi les gens...Et puis si cela n'etait ni de l'amour, ni de la raison que serait-ce ?
Amitiés,H.
#8 Invité_Oghamm_*
Posté 01 mai 2008 - 11:23
Quand on dit'' je t'aime d'amour" sans aimer c'est l'hypocrise et le mensonge, les 2 choses que je déteste le plus parmi les gens...
Amitiés,H.
En fait, belle Hirondelle,
des fois, No.7, il parle tout seul,
faut laisser passer, comme un nuage,
après vient le beau temps.
#9
Posté 02 mai 2008 - 05:29
Sa phrase m'a donnée l'envie de cette idée tout simplement...En fait, belle Hirondelle,
des fois, No.7, il parle tout seul,
faut laisser passer, comme un nuage,
après vient le beau temps.
Amitiés,H.
#10
Posté 02 mai 2008 - 08:38
Sa phrase m'a donnée l'envie de cette idée tout simplement...
Amitiés,H.
chère hirondelle, prenez tout ceci a la legere, nous respectons particulierement votre attrait pour la langue de molière - nous meme aimerions avoir la meme aisance dans celle de tolstoï. Nous nous contentions de divaguer en reponse a cette phrase : "En tout cas, je veux me promener sous la pluie qui est libre. Elle et moi, nous nous unirons pour sentir la liberté qui manque à notre sociéte... ". Je ne sais pas quelle vision vous avez du monde "occidental" mais des fois, il m'arrive de penser que trop de liberté tue la liberté.
Comme Sartre, nous pensons, qu'au final, la liberté n'est pas une finalité, elle ne vaut que par l'engagement potentiel qu'elle propose, encore faut-il qu'il viennent a l'idée de certains. La liberté que nous proposons est certainement celle-ci : penser ou ne pas penser. Je pense encore à ce professeur de marketing qui osa dire un jour que lors d'un achat, il y avait des pulsions et des freins, que ces freins etait la reflexion, et que le marketing se devait de la limiter !!!
ps: No. 7 doit etre comparé a Appolon, et si la dimension de ses pointes peu inspirer a certains quelques nuages, celui-ci ne saurait tolerer pareille mystification ! Telle est sa volonté !
#11
Posté 03 mai 2008 - 09:49
Oui en effet quand on a trop de qqch, cette chose cesse d'exister...Que faire pour ne pas tuer ce qu'on apprécie? Il faut savoir la mesure...Mais savons-nous cette mesure? Pas toujours, pas souvent...On se dit''je suis libre et je fais ce que je veux'' sans savoir qu'ainsi on est l'esclave de soi-même. Où est la mesure ici? Nulle part. Cela me fait penser si la liberté peut être complète et en pensant à cela je comprends que la liberté est toujours relative. Si l'on dépand de personne ou de rien, on dépand de soi-même. Je suis peut être romantique en rêvant de choses qui n'existent pas comme la liberté complète, mais est-ce mal?!chère hirondelle, prenez tout ceci a la legere, nous respectons particulierement votre attrait pour la langue de molière - nous meme aimerions avoir la meme aisance dans celle de tolstoï. Nous nous contentions de divaguer en reponse a cette phrase : "En tout cas, je veux me promener sous la pluie qui est libre. Elle et moi, nous nous unirons pour sentir la liberté qui manque à notre sociéte... ". Je ne sais pas quelle vision vous avez du monde "occidental" mais des fois, il m'arrive de penser que trop de liberté tue la liberté.
Amitiés,H.
#12
Posté 08 mai 2008 - 12:20
#13
Posté 08 mai 2008 - 09:44
Pour ce qui est de la posséder, la liberté implique une responsabilité, comme pour toute possession, qui est trop lourde à porter pour nos épaules. Combien de fois préfèrerions-nous qu'un autre choisisse ou agisse pour nous (par exemple en amour) ?
Mais alors, quand est-on l'esclave de rien ni personne ? Ne vaut-il mieux pas être l'esclave de soi que d'un autre ?On se dit ''je suis libre et je fais ce que je veux'' sans savoir qu'ainsi on est l'esclave de soi-même.
Vous me direz qu'il vaudrait mieux n'être pas esclave du tout. Comment se libère-t-on de soi-même ? En mourant, comme Shustikov, pour citer un auteur russe, dans Les Possédés de Dostoïevki ? Est-ce par la raison, en étant capable de penser les causes et les conséquences de chaque acte, de hiérarchiser les options, et d'à défaut de choisir le meilleur, choisir le moins pire ? Mais alors on fait également ce qu'on veut. Notre volonté, nos envies, notre personnalité en général ne sont que des éléments de pondération. Certains ont le courage d'accomplir des choses que d'autres ne peuvent pas. Sommes-nous esclaves de nos limites ? Seul Dieu, à considérer qu'un dieu soit sans limite, serait alors libre.
Mais notre liberté n'est pas absolue, dans notre monde occidental. Nous sommes déjà limités par la loi, qui doit établir un équilibre entre les différentes libertés, par l'Etat, qui doit faire respecter la loi et à qui appartient le fameux "monopole de la contrainte légitime" de Max Weber, et par la morale, qui bien qu'on le crie à longueur de temps, n'est pas morte mais a simplement évolué.
#14
Posté 10 mai 2008 - 12:59
#15
Posté 10 mai 2008 - 02:42
Tes reves veulent la liberté
Mais toi n'es-tu pas leur esclave
Tu disais dernierement qu'il est difficile d'aimer avec sa tete. En fait tu aimes quelqu'un (que tu ne choisi pas), et c'est la. Mais n'est-ce pas d'amour que tu aimes ta liberté, n'est-ce pas de meme la, ca te parait seulement evident que c'est la ce qu'il te faut.
Et tu ne le choisi pas.
#16
Posté 10 mai 2008 - 02:59
Le fait ce que je suis pas absolument libre c'est que c'est pas toujours moi qui choisis mais qqch ou qqn d'autre: le destin, les rêves, les proches etc...Et ça, c'est pas toujours leur choix direct, mais indirect...Par exemple le destin me donne le droit de choisir mais il existe une seule chose que je peux choisir. Dans ce cas-là c'est le destin qui a fait le choix et pas moi...Mais que faire pour choisir moi-même?! Dormir, mentir, fuire? Je l'ignore...De plus en plus je comprends qu'il vaut mieux ne plus rêver de la liberté et consentir à la réalité où la liberté ne vit pas...Encore faudrait-il etre libre de tes reves !
Tes reves veulent la liberté
Mais toi n'es-tu pas leur esclave
Tu disais dernierement qu'il est difficile d'aimer avec sa tete. En fait tu aimes quelqu'un (que tu ne choisi pas), et c'est la. Mais n'est-ce pas d'amour que tu aimes ta liberté, n'est-ce pas de meme la, ca te parait seulement evident que c'est la ce qu'il te faut.
Et tu ne le choisi pas.
Amitiés,H.
#17
Posté 10 mai 2008 - 08:46
Je reprendrais cette phrase en ce sens :Le fait ce que je suis pas absolument libre c'est que c'est pas toujours moi qui choisis mais qqch ou qqn d'autre: le destin, les rêves, les proches etc...
Le fait que ce ne soit pas toujours quelque chose ou quelqu'un d'autre qui choisit montre que je suis libre. Pas absolument, mais libre. Car dans les quelques choix qui nous restent, nous pouvons prendre le destin à rebours, combattre les éléments, décider de notre direction et atteindre nos objectifs.
En effet, la liberté absolue n'est qu'une entité abstraite, mais ne nions pas que nous avons entre nos mains le plus gros de notre destin. Si les évènements, ainsi que le courant du fleuve, peuvent nous entrainer malgré nous, il est toujours permis de se débattre, il y a toujours quelque chose à faire pour rejoindre la rive. Mais nous pouvons aussi nous laisser emporter. Alors nous sommes entrainés malgré nous, mais ça ne signifie pas que nous ne soyons pas libre : nous avons choisi, et nous assumons les conséquences.
Justement, ne pas dormir, ne pas fuir. Prendre conscience de la réalité. S'arrêter et n'être plus le borgne qui suit l'aveugle jusque dans la fosse du tableau de Brüghel. Prendre le temps de considérer les diverses bifurcations, regarder où elles se dirigent, et choisir. Et choisir vraiment, aller au bout du chemin.Mais que faire pour choisir moi-même?! Dormir, mentir, fuire?
Mais réalité et liberté ne sont antinomiques.De plus en plus je comprends qu'il vaut mieux ne plus rêver de la liberté et consentir à la réalité où la liberté ne vit pas...
Nous sommes en permanence confrontés à des choix : quelles études, quel job, mais aussi à quelle heure je me lève, à quelle heure je me couche, quoi manger, quoi penser, quoi lire, quoi faire de chaque seconde qui nous est impartie. Parfois nous choisissons consciemment, en méditant sur les implications, parfois nous prenons l'option sans même nous en soucier, mais nous faisons tout de même le choix.
Aucun absolu n'est réel, mais nous faisons de la réalité ce que nous en voulons, dès lors que nous acceptons les règles du jeu : nous ne sommes que de pauvres êtres humains, limités en pensée, limités en action, limités en temps, limités en capacités, jouets de la pression sociale, de l'inconscient, du monde... Mais dès lors que nous décidons, nous sommes libres.
A l'instant où le poète prend le stylo, cale le papier, et laisse les doigts parler, alors il écrit. Et personne n'écrit à sa place.
#18 Invité_Le Prince de Dité_*
Posté 11 mai 2008 - 12:43
La liberté mais aussi la vie entière est un combat où tout, toujours, reste à prouver. Surtout quand on a choisi de se mettre hors-course.
Mais dans la vie on reste toujours seul face à nous-mêmes. On naît seul, on vit seul et on meurt seul. Toute la compagnie dont on peut s'entourer ce n'est que du vent...
#19
Posté 11 mai 2008 - 09:22
Oui on choisit l'heure pour se lever et se coucher, la nourriture pour manger, le livre pour lire etc...Mais est-ce toujours de ce qu'on a vraiment envie?! Avons nous toujours le choix pour choisir même parmi ces petites choses? Par exemple certaines gens se lèvent à 5 heure du matin pour aller au travail ou aux études...Veulent-ils cela vraiment ou ils n'ont pas d'autre choix de la crainte qu'ils puissent devenir chomeurs...Les gens, mangent-ils toujours ce qu'ils veulent vraiment? Pas toujours. Le manque d'argent ou bien d'autres causes peuvent leur donner un seul choix: manger cela même si l'on en a pas envie ou bien mourir du faim...Donc ça, est-ce la liberté?! J'en doute...Mais réalité et liberté ne sont antinomiques.
Nous sommes en permanence confrontés à des choix : quelles études, quel job, mais aussi à quelle heure je me lève, à quelle heure je me couche, quoi manger, quoi penser, quoi lire, quoi faire de chaque seconde qui nous est impartie. Parfois nous choisissons consciemment, en méditant sur les implications, parfois nous prenons l'option sans même nous en soucier, mais nous faisons tout de même le choix
A l'instant où le poète prend le stylo, cale le papier, et laisse les doigts parler, alors il écrit. Et personne n'écrit à sa place.
Amitiés,H.