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Reine des Loups Extended Flop Remix Fable Cul-cul IV


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#1 4U2

4U2

    Tlpsien

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Posté 12 avril 2007 - 12:17

Par nuit noire et marine
Flageolant de tout mon être
Englouti dans la forêt de Sherwood,
Encerclé par des werewolves et toutes espèces de loups
J'épuisais en tirs ratés mes maigres munitions ...

Chevauchant telle déesse aérienne
Dans les terres de mes ancêtres éteints
Un coquelicot entres les dents
Sauvage et revêtue de soie des meilleurs vers
J'entendis raffut et cris effrayés
Ma monture birfuqua d'une seule secousse des rênes


Aux hurlements de la meute en ébullition
J'estimais le temps qu'il me restait
A la mèche d'une dynamite
La sueur me dévorait le visage
Quand surgissant de nulle part
Dans un élan d'une telle perfection
Telle une déesse dont la seule vue
Paralysa la meute féroce
Qui courba l'échine à sa présence,
Elle me toisa d'un regard de glace

«Toi manant que foules tu mes vastes espaces?»
Son odeur de peur emplissait la clairière
Effluves chatouillant mes narines ouvrant
Les portes de ma grande miséricorde
Mais me méfiant de cet étranger au regard peluche
Qui derrière son corps tremblant ne me cachait
Sa fierté de flibustier qui ne se ferait sauver par gente demoiselle


« Sont-ce tes loups toi femme qui trace sur le vent?
Qu'oses tu m'appeller manant? Je n'ai que mes mains nues, mais
Au fil de ma lame tu pourrais périr pour cette parole
Laisse tomber la dague qui ceint ta taille à mes pieds
Les bêtes en horde je n'en ferais qu'une bouchée
Puis ensuite à toi me mesurerais !
Et à mon charme tu ne pourrais résister
Moi qui sur tant de mers ai vogué »

Un sourire décrocha mes fossettes
Je couchais les canidés d'un geste
Me laissant glisser de mon noir destrier
Avançant vers l'audacieux je traçais
Deux fines lignes safranées sur les pommettes
De sa peau basanée
Puis lui tendis le manche nacré
C'est une main de fer qui l'empoigna


Comment cette bacchante et ses chiens maudits
Osait-elle me ciseler le visage, je lui en ferais payer le prix...
Pourtant cette bête-là ne manque pas de charme,
Laissons-lui le beau rôle, à flatterie ne résiste nulle femme.
« Que d’honneur me faites Madame à me marquer
Ainsi comme vôtre, je suis désormais votre dévoué bétail,
Ordonnez et lisez, s’il vous sied, l’Avenir en mes entrailles,
Je vous dois la vie et fait voeux sur nef de ne plus embarquer.»

Je lisais dans ses pensées comme dans les boyaus d'un moineau
«Il vous faudra vous débarrasser de vos oripeaux
Pour mon domaine fouler, mais j'aurai peau de bête
Pour votre pudeur respecter avant que nous n'atteignons
les frontières de mon peuple
Vous dîtes me devoir la vie, serions nous soudain
pris par des liens 'à la mort à la vie?'
Oh que nenni !
Rachetez votre liberté !»


Il ne dit mot et se mit à marcher
Prenant la direction de là où chantait la rivière
Je le suivie intriguée.
Arrivé sur la berge c'est en fixant mes cils
Qu'il décolla les hardes de sa peau
Noire de jours sous soleil
Chacun de ses gestes lents
me faisait prisonnière.


Ma louve aux yeux de gazelle ne parvenait à détacher
De mes épaules, de mon torse large, ce regard quasi benêt
Des femmes en manque, ah la «Reine des Loups», la «Damnée» !
Alors doucement, en déliant mon catogan, je me suis approché,
Elle releva la tête et ferma les yeux comme pour humer, la Bête
L’odeur forte qui émanait de ma poitrine et de mon machin dressé
Qui déjà semblait, non point l’incommoder, mais lui tourner la tête.
Elle glissa à genou et de sa main droite commença à me caresser.

Il ne semblait étonné de mon audace le vil !
Semblant même m'encourager d'un sourire effronté
Je décidais de lui donner une leçon
L'amenant à l'orée des délices où je lui ferais frôler
Chaque petit souffle frissonnant qui déjà prenait naissance
En son bas-ventre tétanisé
Alors tandis que je sillonais le long de son corps
Sa bouche fruitée semblait vouloir accueillir
Le vertige d'un baiser


Elle m’enlaçait comme un serpent une branche,
Ses doigts agrippaient mes cheveux ambrés
Et sa jambe, sa cuisse lourde et comme lait blanche
Enserrait mes hanches par le désir cambrées.
Les yeux clos et de sa main vaguement vacante,
Mordillant ma lèvre inférieure de ses crocs frémissants
Elle guidait mon stick vers sa foufoune béante
Où luisaient dans la nuit quelques poils naissants.

Je le sentais vibrer du ronron d'un puma
A mon oreille me murmurait son fol émoi
j'assiégeais sa bouche et en fis
Mon royaume !
Palais des découvertes d'épices brûlants
Il devint volcan en ébullition
Puis, explosion à l'entrée de l'antre ...
Il me laissa «la queue entre les jambes»