

Prêchons dans le Césaire
Au commencement
La Césairienne
Qui précède la rime vagissante
Dénigrées colonies à l'identité vacante
Ensuite enchaînent les pieds francs
Jusqu'à la césure métropolitaine
Alors sans vinaigritude diocésaine
Le magnétisme à tout faire croissant
Voilà les mots d'Aimé qui s'aimantent
Puis que rêverie française erre vainement
Et le poète sous l'attente
A la rescousse de l'au-delà -fontaine
Maintenant à ces heures tapantes
L'aigritude ainsi soit île s'amène
Tandis que les vers aiguisent leurs dents
Demain la poésie toujours à la peine
Mais paradis d'outre mère s'ouvre sacrément
In fine ave Césaire morituri te salutant!