Vieille angoisse
Arborescences vertigineuses des temps géologiques,
Inlassables déploiements d'obstination féconde,
Pouvoyeurs aveugles et sourds de prouesses immondes,
Je sais que je suis votre énième mouture, fugace et tragique.
Sur mon socle minéral fossoyeur de mille générations,
Pauvre corail pelliculaire, j'offrirai en tribut ma faible pulsation.
Car je vois ce monstre irrémédiable et séculaire
Engloutir la beauté ...et les anniversaires.
Mais il délaisse et c'est heureux dans sa voracité
Un sous-produit collatéral, curieux et ingeste :
Certains l'appellent l'âme et l'on n'en voit jamais de reste ;
Mais voilà démontré et sans le faire exprès qu'elle n'est pas là de toute éternité.

Angoisse
Débuté par troba clus, avril 26 2008 09:58
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