15 réponses à ce sujet

[Paname]

RÊVE PARTI

Le siècle inaugure une nouvelle manière de vivre et de rêver ensemble la musique.
Hors des salons, des pistes de danse, des salles de bal, des boites de nuit, des clubs discos, qui ne peuvent faire communier ensemble que quelques dizaines ou centaines de convaincus.
Seuls le grand air et la nature sans limite peuvent accueillir les milliers d’amateurs de décibels bien décidés à les brouter sans modération.

Les prés virent parking, et sous la voûte des étoiles, le champ clos se fait lice pour le grand tournoi de tournis musical.
La vache s’est détournée, et le hasch va tourner.
La bouse va virer beuze.
Ça met le feu. Toute la prairie fume. Son herbe aussi.
L’œil se fait bovin.
Le son tanne le cuir, meuglé dans les sonos.
La bière coule à flots, près du petit ruisseau.
Ça hume, respire à fond.
Fait chaud, t’aurais pas un bedot ?
Le seringa embaume la seringue.
Le rail n’est pas loin, qui pousse sa voix désaffectée.

Les tentes non plus, où l’affect se décline à tous les temps, sur tous les modes, et sans mode ni ration.
On se reluque, on se déloque. L’affect effectué, affect tué, on se reloque, on retourne au turbin. Après l’amour en tente, l’amour entente s’écoute ensemble.
Et ça fait du bruit !

Deux ou trois jours plus tard, les dernières bières se rotent, les guitares s’emballent, le matos se remballe, les tentes s’affalent, les motards pétaradent et emportent un peu plus loin les grands cœurs de rockers en ruades et cavalcade.
Les caravanes repassent...…

La rave party finie, le rêve parti aussi !
Les anges de l’enfer laisse la place aux anges élus de millet…
Chasse aux papiers plastiques. On repique le pré. Le décor est planté.
L’herbe relève son nez. La place est nette. Le maire inspecte.
Changement de troupeau. Changement de clochettes.
Un dernier petit bœuf ?

Paname

[alexienne]

RÊVE PARTI

Le siècle inaugure une nouvelle manière de vivre et de rêver ensemble la musique.
Hors des salons, des pistes de danse, des salles de bal, des boites de nuit, des clubs discos, qui ne peuvent faire communier ensemble que quelques dizaines ou centaines de convaincus.
Seuls le grand air et la nature sans limite peuvent accueillir les milliers d'amateurs de décibels bien décidés à les brouter sans modération.

Les prés virent parking, et sous la voûte des étoiles, le champ clos se fait lice pour le grand tournoi de tournis musical.
La vache s'est détournée, et le hasch va tourner.
La bouse va virer beuze.
Ça met le feu. Toute la prairie fume. Son herbe aussi.
L'Å“il se fait bovin.
Le son tanne le cuir, meuglé dans les sonos.
La bière coule à flots, près du petit ruisseau.
Ça hume, respire à fond.
Fait chaud, t'aurais pas un bedot ?
Le seringa embaume la seringue.
Le rail n'est pas loin, qui pousse sa voix désaffectée.

Les tentes non plus, où l'affect se décline à tous les temps, sur tous les modes, et sans mode ni ration.
On se reluque, on se déloque. L'affect effectué, affect tué, on se reloque, on retourne au turbin. Après l'amour en tente, l'amour entente s'écoute ensemble.
Et ça fait du bruit !

Deux ou trois jours plus tard, les dernières bières se rotent, les guitares s'emballent, le matos se remballe, les tentes s'affalent, les motards pétaradent et emportent un peu plus loin les grands cœurs de rockers en ruades et cavalcade.
Les caravanes repassent...…

La rave party finie, le rêve parti aussi !
Les anges de l'enfer laisse la place aux anges élus de millet…
Chasse aux papiers plastiques. On repique le pré. Le décor est planté.
L'herbe relève son nez. La place est nette. Le maire inspecte.
Changement de troupeau. Changement de clochettes.
Un dernier petit bœuf ?

Paname

Millet en négatif,
il fallait y penser!
Amicalement
Alexienne

[Paname]

chère Alexienne,

merci pour ta lecture
j'aime ta liesse devant ma liasse de millets de manque
si ça t'intéresse, j'en ai d'autres sous mon matelas...
tu passes quand tu veux
(la clé est sous le pot de fleur de gauche)




mon cher Apo'

ton teck tonique m'enchante
pantoum ergot !
A+
et après l'eau et l'air, pense à allumer le feu !
tu passes quand tu veux
(les allumettes sont sous le chenêt de droite...)
re

[mes canicules]

Et le gosse insinue l'attrait au toupet et ne se rosse
de la sciure maligne, du trait tout prêt offert
par l'armée de son salut.
Il se renfrogne et tise,
sa revanche s'élève au bout du chemin,
à l'horizontale,
et pourtant à la cime.

[Paname]

je ne saurais mieux dire

[alexienne]

chère Alexienne,

merci pour ta lecture
j'aime ta liesse devant ma liasse de millets de manque
si ça t'intéresse, j'en ai d'autres sous mon matelas...
tu passes quand tu veux
(la clé est sous le pot de fleur de gauche)




mon cher Apo'

ton teck tonique m'enchante
pantoum ergot !
A+
et après l'eau et l'air, pense à allumer le feu !
tu passes quand tu veux
(les allumettes sont sous le chenêt de droite...)
re

Mon cher Paname,
Mes mots
s'amusent
de vos Idées,
Vos idées
se jouent
de mes Mots...
Amicalement
Alexienne

[Paname]

je vous donne bien des mots
et vous me donnez...bien des idées...

bon, vous savez où est la clé, hein...

[yefimia]

RÊVE PARTI

Le siècle inaugure une nouvelle manière de vivre et de rêver ensemble la musique.
Hors des salons, des pistes de danse, des salles de bal, des boites de nuit, des clubs discos, qui ne peuvent faire communier ensemble que quelques dizaines ou centaines de convaincus.
Seuls le grand air et la nature sans limite peuvent accueillir les milliers d'amateurs de décibels bien décidés à les brouter sans modération.

Les prés virent parking, et sous la voûte des étoiles, le champ clos se fait lice pour le grand tournoi de tournis musical.
La vache s'est détournée, et le hasch va tourner.
La bouse va virer beuze.
Ça met le feu. Toute la prairie fume. Son herbe aussi.
L'Å“il se fait bovin.
Le son tanne le cuir, meuglé dans les sonos.
La bière coule à flots, près du petit ruisseau.
Ça hume, respire à fond.
Fait chaud, t'aurais pas un bedot ?
Le seringa embaume la seringue.
Le rail n'est pas loin, qui pousse sa voix désaffectée.

Les tentes non plus, où l'affect se décline à tous les temps, sur tous les modes, et sans mode ni ration.
On se reluque, on se déloque. L'affect effectué, affect tué, on se reloque, on retourne au turbin. Après l'amour en tente, l'amour entente s'écoute ensemble.
Et ça fait du bruit !

Deux ou trois jours plus tard, les dernières bières se rotent, les guitares s'emballent, le matos se remballe, les tentes s'affalent, les motards pétaradent et emportent un peu plus loin les grands cœurs de rockers en ruades et cavalcade.
Les caravanes repassent...…

La rave party finie, le rêve parti aussi !
Les anges de l'enfer laisse la place aux anges élus de millet…
Chasse aux papiers plastiques. On repique le pré. Le décor est planté.
L'herbe relève son nez. La place est nette. Le maire inspecte.
Changement de troupeau. Changement de clochettes.
Un dernier petit bœuf ?

Paname

Finalement Paname tu as pondu quelquchose de bien. J'ai aimé. Tu vois que te peux écrire quand tu veux.
Au fait, c'est de toi ce poème? La rave, ce n'est pas ton truc ça. Un papy comme toi?
Salutados amigo
yefimia

[Paname]

le papy, il pourrait t'en remontrer, jeune...comment on dit "blanc bec" en serbe ?
Ravi que ma rave t'ai ravi

bien que ce texte soit de moi
et bien que ce ne soit pas un poème...

A+ amigo

[Nuage]

un rêve qui fait ce bruit
c'est pas un rêve
moi je te l' dis
vite, qu'on l'achève
mais je garde le seringa
ce parfum...hmmm
je n' te dis que ça !

[Paname]

Ah...le seringa...!
la poésie devrait toujours sentir comme ça...

[L'internaute]

Ca plaît, donc ça doit être bon.

[Paname]

Merci, l'Internaute
ta conviction pleine d'enthousiasme me comble...

[claricorne]

De la lucidité sans sermon,
encore une fois ami, la gravité te va bien.
Tu nous emmènes dans tous les chamboulements de notre temps malade...
Bisous tiens!
Claricorne

[Paname]