
Ton corps sera ma lyre
Débuté par Nacrey, mai 01 2008 12:29
4 réponses à ce sujet
#1
Posté 01 mai 2008 - 12:29
Ton corps sera ma lyre
Ton corps sera ma lyre, mon chéri
De mon doigt caressant et agissant,
J’en sortirai un bouquet de câlineries
De mon cœur euphorique jaillissant
De mil et une délicatesses nourries
De la grâce d’un amour naissant.
Ton corps sera ma lyre, instrument prêté
Harmonie d’une sensualité divine
Sur lequel mon espoir prémédité
Brisera ta chaine de la cavité de ta ravine
Pour que tu renaisses en toute nécessité
De tes cendres et de ton exutoire avine
Ton corps sera ma lyre, cœur de mon cœur
Sur lequel tendrement j’y poserai ma bouche
Intiment, elle y jouera de ses accords, en chœur
Sur ton instrument magnifiquement farouche
Où jaillira l’unique accord signé par moi ton cœur
Qui t’aime, comme une nuit étoilée qui se couche.
Ton corps sera ma lyre de tendresse
Où l’artiste en moi posera son écho
Aux odeurs du vent printanier qui se dresse
Pour en faire une symphonie de coquelicots
Comme jamais un homme dans l’amour de l’ivresse
S’est fait aimer par une femme à l’odeur d'abricot
#2
Posté 01 mai 2008 - 02:26
Le thème du poème m'intéressait fortement, une petite synesthésie sur le thème du corps et de l'amour, c'est précisément sur quoi je travaille depuis des mois.
Malheureusement, ça ne m'a guère touché. Les vers manque de coulant... "De la musique avant toute chose" dit Verlaine. Et je trouve que l'on bute systématiquement, qu'on avance à la force des bras, pratiquement.
"Ô qui dira les torts de la rime ? Quel enfant sourd ou quel nègre fou nous a forgé ce bijou d'un sou, qui sonne creux et faux à la lime ?" pour continuer sur Verlaine. C'est un défaut que je trouve aussi à vos vers, c'est qu'on les sent triturés à la seule fin qu'à la fin cela rime. Dans le même sens, parmi les conseils de Jean-Luc Despax cité sur le site du concours Poésie en liberté, "La rime doit servir et non pas commander, afin d’éviter une mécanique sans âme."
Malheureusement, ça ne m'a guère touché. Les vers manque de coulant... "De la musique avant toute chose" dit Verlaine. Et je trouve que l'on bute systématiquement, qu'on avance à la force des bras, pratiquement.
"Ô qui dira les torts de la rime ? Quel enfant sourd ou quel nègre fou nous a forgé ce bijou d'un sou, qui sonne creux et faux à la lime ?" pour continuer sur Verlaine. C'est un défaut que je trouve aussi à vos vers, c'est qu'on les sent triturés à la seule fin qu'à la fin cela rime. Dans le même sens, parmi les conseils de Jean-Luc Despax cité sur le site du concours Poésie en liberté, "La rime doit servir et non pas commander, afin d’éviter une mécanique sans âme."
#3
Posté 01 mai 2008 - 04:46
Harmonie d'une sensualité divine
Sur lequel mon espoir prémédité
Brisera ta chaine de la cavité de ta ravine
Pour que tu renaisses en toute nécessité
De tes cendres et de ton exutoire avine
**
des mots qui nacrent
les sentiments
en les sortant de la coquille du silence
**
au plaisir de te lire
#4
Posté 01 mai 2008 - 08:17
Bonjour belle, aziza rahmouni
Merci, pour cette compréhension toute
Naturelle du poème.
De cette douceur qui émane de toi.
Amitié Poétique
#5
Posté 01 mai 2008 - 10:08
tendresse
Où l’artiste en moi posera son écho
Aux odeurs du vent printanier qui se dresse
Pour en faire une symphonie de coquelicots
**
bon retour sur ces pages
de cris et de création
pour ne pas crouler sous les maux
Où l’artiste en moi posera son écho
Aux odeurs du vent printanier qui se dresse
Pour en faire une symphonie de coquelicots
**
bon retour sur ces pages
de cris et de création
pour ne pas crouler sous les maux