Je ne voulais pas qu'on vive à l'ombre
Qu'on se perde doucement caché au creux d'un bois
Oublier les saisons en brûlant sur des cendres
Alors que l'hiver tu retournais chez toi.
Mon amour,
je suis un amas de notes
Dont le decrescendo est une trille lourde.
Je ne peux, légère, me jeter tout à toi
Quand tu t'esquives déjà de peur que l'on me sache
Je suis pâle, pâle à t'attendre
Sans oser me perdre dans tes bras
Alors que doucement se profile septembre
Que les arbres où l'on s'aimait s'effeuillent déjà .
Mais tu ne te souviens pas de nos lumières,
Pas même de ce jardin posé tout près du nord
Pour conserver ce feu caché dessous les pierres
Où personne ne pouvait entendre nos accords.
Non tu ne te rappelles pas,
Quand on dévalait dans les fossés
Ce qu'il y avait entre toi et moi
Tu ne te rappelles pas ce que nos yeux brillaient
On volait nos pas pour ne pas qu'ils laissent d'empreintes
Dans la terre boueuse où nos pieds s'enfonçaient
On courrait pour échapper à l'automne et ses plaintes
Ne pas avoir à compter combien l'on s'aimait.
Tu ne te rappelles pas qu'on était seul au monde
Parce que toi, tu ne l'étais pas
On serait nous, enlacés dans nos ombres
Je pensais qu'après l'amour il y aurait nos pas
En réalité, après l'été, il y avait l'attente
N'exister que lorsqu'ils ne regardaient pas.
Je ne voulais pas qu'on vive à l'ombre
A s'attacher sans en avoir le droit
Je ne voulais pas que tu m'aimes à t'en défendre
Je voulais de l'amour-lumière
Ou m'éteindre seule au creux de ce bois.

Je ne voulais pas qu'on vive à l'ombre
#1
Posté 03 mai 2008 - 11:04
#2
Posté 03 mai 2008 - 11:11
bonne journée à toi....
#3
Posté 03 mai 2008 - 11:12
à la mélancolie têtue...
Amicalement
Claricorne
#4
Invité_Oghamm_*
Posté 03 mai 2008 - 12:40
Je ne voulais pas qu'on vive à l'ombre
Qu'on se perde doucement caché au creux d'un bois
Oublier les saisons en brûlant sur des cendres
Alors que l'hiver tu retournais chez toi.
Mon amour,
je suis un amas de notes
Dont le decrescendo est une trille lourde.
Je ne peux, légère, me jeter tout à toi
Quand tu t'esquives déjà de peur que l'on me sache
Je suis pâle, pâle à t'attendre
Sans oser me perdre dans tes bras
Alors que doucement se profile septembre
Que les arbres où l'on s'aimait s'effeuillent déjà .
Mais tu ne te souviens pas de nos lumières,
Pas même de ce jardin posé tout près du nord
Pour conserver ce feu caché dessous les pierres
Où personne ne pouvait entendre nos accords.
Non tu ne te rappelles pas,
Quand on dévalait dans les fossés
Ce qu'il y avait entre toi et moi
Tu ne te rappelles pas ce que nos yeux brillaient
On volait nos pas pour ne pas qu'ils laissent d'empreintes
Dans la terre boueuse où nos pieds s'enfonçaient
On courrait pour échapper à l'automne et ses plaintes
Ne pas avoir à compter combien l'on s'aimait.
Tu ne te rappelles pas qu'on était seul au monde
Parce que toi, tu ne l'étais pas
On serait nous, enlacés dans nos ombres
Je pensais qu'après l'amour il y aurait nos pas
En réalité, après l'été, il y avait l'attente
N'exister que lorsqu'ils ne regardaient pas.
Je ne voulais pas qu'on vive à l'ombre
A s'attacher sans en avoir le droit
Je ne voulais pas que tu m'aimes à t'en défendre
Je voulais de l'amour-lumière
Ou m'éteindre seule au creux de ce bois.
Ta Lumière est là .
#5
Posté 03 mai 2008 - 02:08
Il y a de la musique, des parfums ,de l'amour, de la mèlancolie,......
Tout, il y a tout pour faire une belle et bonne poésie.
Comblé Philippe
#6
Posté 03 mai 2008 - 06:58
Tout, il y a tout pour faire une belle et bonne poésie.
vaudrais-tu dire qu'il ne manque...que le poète ?
je sais que non, c'est simplement ma tournure d'esprit qui me fait entendre partout du "double entendre", même quand il n'y en a sans doute pas.
Lum, j'ai beaucoup aimé
et les ingrédients, et la recette...et l'art du cuistot !
Amicalement
Paname