4 réponses à ce sujet

[chevalier dupin]

Conte de l'ordinaire essentiel

Selon maître ès sens,
D'universelle arborescence,
Issu fragile de la quintessence,
Dans un reflet d'opalescence,
Le monde surgit de sa belle naissance.

Si parfois sa puérilité matérielle se para d'indécence,
Avec l'Homme, douloureusement acquit-il de soi, la connaissance ;
Cette illusion charmante soumise à spirituelle iridescence.

Hélas, l'immature bipède dans la folie de l'adolescence,
Où l'audace explose d'incandescence,
Fit-il de l'élémentaire respect pour Mère Nature, la victime de Dame Evanescence.
Quand sa raison passa du rafinement à la déliquescence.

Encore que sa noblesse de coeur mourut d'obsolescence,
Au rang d'immondice ravala-t-il, de l'essentiel, sa méconnaissance.
Depuis, vivant au sein de son chef d'oeuvre de putrescence,
Croûtes symptomatiques d'une honteuse recrudescence,
Sans éviter quelques malignes effervescences,
Seul le maintient encore à flot, son vain espoir de renaissance,
Accablé qu'il est, d'avoir confondu panacée hydrocarbure avec empire d'essences !

[JMAP06]

C'est pas le plein, mais le vide des sens que tu nous dépeins la!
Triste réalité, bien amenée.

Amicalement Philippe

[claricorne]

Prophète du pire... m'enfin dupin!
Iridescente
Claricorne

[L'épée d'Azoul]

Bonsoir

c'est pas trés gai, mais tellement vrai!

Que faire?
Amitiées

l'Epée

[vang]

Je vois que tu carbure sec chevalier (combien de chevaux vapeurs?),
bon tu me refais un plein parce que j'ai un coup de pompe.
A plus noble cire (d'abeille)
Révérence Vang.