Belle femme que j'ai aperçue dans la rue,
Je vous ai croqué du regard un de ces jours,
J'ai été frappé par la foudre de l'amour,
Qui devant le monde a mit mon cœur à nu.
Et avec votre doux parfum de liseron,
Qui me fit perdre la tête, je devins fou ;
En quelques secondes, de votre parfum saoul,
Et je pensais que du ciel vous étiez le don.
Votre jupe de soie pourpre, fine, belle,
Etait de la couleur de mes luisantes joues,
Qui de votre regard avaient le parfait goût,
Je ne rêvais que de vous, douce donzelle !
Vos longs cheveux de blé et vos profonds yeux verts,
Firent faner ce désespoir qui me hantait,
Firent revivre cet amour qui dévorait,
Mon cœur, et qui fit fleurir ces désirs divers.
Mais alors j'aperçu cet homme qui vous pris,
Par la main, la hanche, doucement vous saisis,
Et je compris qu'il était le seul obstacle,
A notre union non-déclamée par l'oracle.
Discrètement dans votre dos je m'esquivais,
La Tristesse, de mon âme se saisissait,
Et des larmes de mon cœur, mes os se glaçaient,
Alors que vers cet inconnu, seul je marchais…
Greenangel

A une femme
Débuté par Greenangel, mai 04 2008 02:56
1 réponse à ce sujet
#1
Posté 04 mai 2008 - 02:56
#2
Posté 04 mai 2008 - 03:12
Une scène qu'on a tous malheureusement vécu.
Au deuxième quatrain vous répétez parfum. C'est un peu inélégant, mais je conviens que nous manquons beaucoup de vocabulaire pour parler d'odorat. C'est là que les grands poètes se distinguent, non ?
"Mais alors j'aperçu cet homme qui vous pris,
Par la main, la hanche, doucement vous saisis"
aperçus, prit, saisit.
"A notre union non-déclamée par l'oracle."
S'il y a un vers que je réécrirais vraiment c'est celui-ci. Il est vraiment tiré par la rime/les cheveux.
Au deuxième quatrain vous répétez parfum. C'est un peu inélégant, mais je conviens que nous manquons beaucoup de vocabulaire pour parler d'odorat. C'est là que les grands poètes se distinguent, non ?
"Mais alors j'aperçu cet homme qui vous pris,
Par la main, la hanche, doucement vous saisis"
aperçus, prit, saisit.
"A notre union non-déclamée par l'oracle."
S'il y a un vers que je réécrirais vraiment c'est celui-ci. Il est vraiment tiré par la rime/les cheveux.