
En découdre
Débuté par Ariel, avril 13 2007 02:25
7 réponses à ce sujet
#1
Posté 13 avril 2007 - 02:25
En découdre
Grilles closes aux portes du patio.
Ainsi à l’abri du Heaume de toutes les Beautés
Le sourd, et aveugle,
Avait désigné son ombre :
« - Mon frère, en as-tu bien déchiffré toute l’inconsistance ? »
« Will, la fumée, la brume et la mer heurtaient les palettes de leurs épaules
Will ! Attaché au mât des douze hivers, que voulais-tu dire,
A la merci des vaisseaux circulaires de l’Amiral Trompe
Dérives froides et lumières du Nord
Comme l’inexistence d’un cercle à la surface des eaux.
Que fallait-il entendre au centre du coquillage …
Le mot Toujours, écrit et biffé d’un même trait ? »
- Le col franchirait lui-même le sabre
Tranchant sans remous, le Heaume de toutes les Beautés.
« - Mais nulle bouteille, tout verre brisé
Encres jetées au plus profond de la baie
-à n’en jamais sécher, … jamais,
Vers Celle qui Regardait, aux durs yeux de sibylle
Entre mes mains les traits arrachés
Où l’en-dedans ligne après ligne,
Pouvait être déchiffré
Visage sans yeux, sans lèvres
Sans effroi,
Ni même la marque absente du rêve. »
Posé sur le premier décombre,
Aussitôt reviendrait-il à ma hauteur, soufflant avec un sourire du plus grand sérieux :
« - Bon débarras, comme tu as bien fait …»
Sourd, et aveugle, « - Mais nulle tempête, Oberon mon frère,
Juste au revers la page blanche de l’Ethale. »
Grilles closes aux portes du patio.
Ainsi à l’abri du Heaume de toutes les Beautés
Le sourd, et aveugle,
Avait désigné son ombre :
« - Mon frère, en as-tu bien déchiffré toute l’inconsistance ? »
« Will, la fumée, la brume et la mer heurtaient les palettes de leurs épaules
Will ! Attaché au mât des douze hivers, que voulais-tu dire,
A la merci des vaisseaux circulaires de l’Amiral Trompe
Dérives froides et lumières du Nord
Comme l’inexistence d’un cercle à la surface des eaux.
Que fallait-il entendre au centre du coquillage …
Le mot Toujours, écrit et biffé d’un même trait ? »
- Le col franchirait lui-même le sabre
Tranchant sans remous, le Heaume de toutes les Beautés.
« - Mais nulle bouteille, tout verre brisé
Encres jetées au plus profond de la baie
-à n’en jamais sécher, … jamais,
Vers Celle qui Regardait, aux durs yeux de sibylle
Entre mes mains les traits arrachés
Où l’en-dedans ligne après ligne,
Pouvait être déchiffré
Visage sans yeux, sans lèvres
Sans effroi,
Ni même la marque absente du rêve. »
Posé sur le premier décombre,
Aussitôt reviendrait-il à ma hauteur, soufflant avec un sourire du plus grand sérieux :
« - Bon débarras, comme tu as bien fait …»
Sourd, et aveugle, « - Mais nulle tempête, Oberon mon frère,
Juste au revers la page blanche de l’Ethale. »
#2
Posté 13 avril 2007 - 02:32
Je n'ai pas trouvé le suspens attendu - Dommage - par contre, je suis bien d'accord sur ce qui n'existe qu'en nous. Ignorerait-on ce qui n'a finalement aucune finalité, et change au gré de l'humeur. Le temps me paraît si beau là haut : il n'y a jamais rien, et rien n'est qu'un reflet, la lumière le vaut bien, lorsqu'elle paraît !
à bientôt !
à bientôt !
#3
Posté 13 avril 2007 - 11:19
Belle écriture...
#4
Posté 14 avril 2007 - 10:16
Chère lumière,
Qui sait lire dans le nuage rouge a la lucidité sereine.
Qui sait lire dans le nuage rouge a la lucidité sereine.
#5
Posté 14 avril 2007 - 10:54
Nice sho(o)t
#6
Invité_Tyi_*
Posté 27 avril 2007 - 02:58
Et toute ma lecture est emportée par ce seul mot 'Ethale' que je ne saisis pas.
Qu'est-il?
Et toujours ce dehors en pli de nous -
charmes.
Qu'est-il?
Et toujours ce dehors en pli de nous -
charmes.
#7
Posté 28 avril 2007 - 10:34
L'Ethale est un croisement de mots,
entre l'étale, et léthal.
Lethé, peut-être, aussi
- mais je n'y avais pas pensé le moment venu
Qui pourrait signifier l'absence de remous
On pourrait inventer, Ã travers la consonnance, et le "th"
une sorte de région,
une île sur le trajet d'Ulysse ou de tout autre autre héros voyageur.
entre l'étale, et léthal.
Lethé, peut-être, aussi
- mais je n'y avais pas pensé le moment venu
Qui pourrait signifier l'absence de remous
On pourrait inventer, Ã travers la consonnance, et le "th"
une sorte de région,
une île sur le trajet d'Ulysse ou de tout autre autre héros voyageur.
#8
Invité_Tyi_*
Posté 28 avril 2007 - 10:41
L'Ethale est un croisement de mots,
entre l'étale, et léthal.
Lethé, peut-être, aussi
- mais je n'y avais pas pensé le moment venu
Qui pourrait signifier l'absence de remous
On pourrait inventer, Ã travers la consonnance, et le "th"
une sorte de région,
une île sur le trajet d'Ulysse ou de tout autre autre héros voyageur.
Merci Ariel