Canicule ombragée
Par cet été resplendissant, brûlant, sciant,
Nous errâmes à travers bois,
Par cette nature, qui parfois,
S’illumine et flamboie sous le soleil fuyant.
Ce paysage vaste que nous aperçûmes,
Voilé d’une jaunâtre verdure
Qui envahit champs et patûres,
Emplit nos esprits purs d’une mûre amertume.
Des reflets de lumière frappent l’eau coulante,
Dans un bruit de torrent qui peu à peu s’endort,
Laissant s’installer un sourd silence de mort.
Puis la nuit brillante sous la Lune tombante,
Source de lueur dans le ciel noir nous est seule ;
Ô cruel été ! Epargne-nous tes linceuls !
Pierre-Alain, été 2003

Canicule ombragée
Débuté par Pierre-Alain, mai 06 2008 03:25
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