Que ce soit la femme de Loth,
Bethsabée, Eve ou Dalida,
Ô toi, mère souvent dévote
Des nephilims et de Judas.
Ô Toi, Eris insatiable,
Gladiatrice qui de ses rets
Enceint l'erreur de pauvres diables;
Pour la nourrir de son Lethé !
On la croit rose - elle est dionée ! -
Quand elle entrouvre ses petales;
Que c'est pour mieux les refermés !
Un jour honnie, et l'autre aimée ...
Ô femme, dragon bicephale !
Au mieux Pandore, ou bien Circé.

L'hydre
Débuté par
No. 7
, mai 07 2008 09:12
3 réponses à ce sujet
#1
Posté 07 mai 2008 - 09:12
#2
Posté 08 mai 2008 - 10:09
Heureusement que tu as précisé
"Fantaisie"!!!
Je me serai fâchée!!!
Amicalement
Claricorne
"Fantaisie"!!!
Je me serai fâchée!!!
Amicalement
Claricorne
#3
Posté 11 mai 2008 - 01:40
Trop beau pour être vrai
et vice et versa
et vice et versa
#4
Posté 11 mai 2008 - 11:12
Bon j'ai moins de classe mais baudelaire ne le soutiens pas moins.
LE VAMPIRE
Toi qui, comme un coup de couteau.
Dans mon coeur plaintif est entrée;
Toi qui, forte comme un troupeau
De démons, vins, folle et parée,
De mon esprit humilié
Faire ton lit et ton domaine.
--Infâme à qui je suis lié
Comme le forçat à la chaîne,
Comme au jeu le joueur têtu,
Comme à la bouteille l'ivrogne,
Comme aux vermines la charogne,
--Maudite, maudite sois-tu!
J'ai prié le glaive rapide
De conquérir ma liberté,
Et j'ai dit au poison perfide
De secourir ma lâcheté.
Hélas! le poison et le glaive
M'ont pris en dédain et m'ont dit:
« Tu n'es pas digne qu'on t'enlève
A ton esclavage maudit,
Imbécile!--de son empire
Si nos efforts te délivraient,
Tes baisers ressusciteraient
Le cadavre de ton vampire! »
de meme dit-il : "L’amour peut dériver d’un sentiment généreux: le goût de la
prostitution; mais il est bientôt corrompu par le goût de la
propriété.
L’amour veut sortir de soi, se confondre avec sa victime, comme le
vainqueur avec le vaincu, et cependant conserver des privilèges de
conquérant."
LE VAMPIRE
Toi qui, comme un coup de couteau.
Dans mon coeur plaintif est entrée;
Toi qui, forte comme un troupeau
De démons, vins, folle et parée,
De mon esprit humilié
Faire ton lit et ton domaine.
--Infâme à qui je suis lié
Comme le forçat à la chaîne,
Comme au jeu le joueur têtu,
Comme à la bouteille l'ivrogne,
Comme aux vermines la charogne,
--Maudite, maudite sois-tu!
J'ai prié le glaive rapide
De conquérir ma liberté,
Et j'ai dit au poison perfide
De secourir ma lâcheté.
Hélas! le poison et le glaive
M'ont pris en dédain et m'ont dit:
« Tu n'es pas digne qu'on t'enlève
A ton esclavage maudit,
Imbécile!--de son empire
Si nos efforts te délivraient,
Tes baisers ressusciteraient
Le cadavre de ton vampire! »
de meme dit-il : "L’amour peut dériver d’un sentiment généreux: le goût de la
prostitution; mais il est bientôt corrompu par le goût de la
propriété.
L’amour veut sortir de soi, se confondre avec sa victime, comme le
vainqueur avec le vaincu, et cependant conserver des privilèges de
conquérant."