5 réponses à ce sujet

[Vivien]

Voilà. Un poteau. Et s'en rapprochant
c'est une jambe de femme
culbutée
juste comme il faut. Maintenant que j'y repense
le poteau brille faiblement
et la lumière du lait bloque ma voix
bloque ma voix bloque avec par en-dessous
des visages de mites affreuses.

Halte là. Holà. Aie. Me revient aussi la langue de l'homme
qui cherche un trou où baver
tant que faire ce peut;
je rêve effectivement beaucoup être cet homme
je le rêve beaucoup et toujours
de devenir sale et heureux
et sain
comme cet homme
à ce moment même avec sa langue
pendante.

(Dans la voiture, car il y a bien une voiture (qui court au ralenti)
j'ai transformé mon visage en forme de vitre
j'ai fusionné avec les mites
- un brin malade, et ca, ca ne marche pas.)

J'essaye pourtant de ne rien oublier
ni les caresses ni les fessées
ni le poteau stop rouge au fin fond du coin gauche, obscur
je me force à envisager chaque pose
chaque polygone dressé en pointe chaque couleur
marquant la longue longue longue jambe
- presque un poteau, mais encore une jambe
de belle et grande femme, rose
dont les chairs clignotent à la façon d'une ivresse perdue
dans ma tête,
et s'infiltrent dans mon sang;

Elle a, quoi, trente ans.

[No. 7]

Voilà. Un poteau. Et s'en rapprochant
c'est une jambe de femme
culbutée
juste comme il faut. Maintenant que j'y repense
le poteau brille faiblement
et la lumière du lait bloque ma voix
bloque ma voix bloque avec par en-dessous
des visages de mites affreuses.

Halte là. Holà. Aie. Me revient aussi la langue de l'homme
qui cherche un trou où baver
tant que faire ce peut;
je rêve effectivement beaucoup être cet homme
je le rêve beaucoup et toujours
de devenir sale et heureux
et sain
comme cet homme
à ce moment même avec sa langue
pendante.

(Dans la voiture, car il y a bien une voiture (qui court au ralenti)
j'ai transformé mon visage en forme de vitre
j'ai fusionné avec les mites
- un brin malade, et ca, ca ne marche pas.)

J'essaye pourtant de ne rien oublier
ni les caresses ni les fessées
ni le poteau stop rouge au fin fond du coin gauche, obscur
je me force à envisager chaque pose
chaque polygone dressé en pointe chaque couleur
marquant la longue longue longue jambe
- presque un poteau, mais encore une jambe
de belle et grande femme, rose
dont les chairs clignotent à la façon d'une ivresse perdue
dans ma tête,
et s'infiltrent dans mon sang;

Elle a, quoi, trente ans.

"En vain le decadent perore,
Il faut sans "mais" ni "car" ni "si"
Un style clair comme l'aurore :
Les vieux parnassiens sont ainsi." Francois Copée

[Vivien]

tu devines sans doute où tu peux te mettre Francois Copée.

[.ds.]

Quel âge est tout de même une question ?
Je trouve très jolie ce bas (inventé içi) auquel s'accrocher. Comme l'immortalité d'un être qui nous est chair.
J'ai pas vraiment lu, enfin, cela fera que 10 fois, mais je reviendrai lire.
Très touchant et si proche, comme une naissance.

Bisous

[claricorne]

"En vain le decadent perore,
Il faut sans "mais" ni "car" ni "si"
Un style clair comme l'aurore :
Les vieux parnassiens sont ainsi." Francois Copée

François Coppée

Haletant.
Amicalement
Claricorne

[No. 7]

@ claricorne : je n'apprecie pas non plus quand on ecorche les noms, desolé.

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@ La jeune creature : la question n'est pas ou je devrait me le mettre, mais plutot ou toi tu devrait te le rentrer. J'aurais bien aimer te donner quelques conseils judicieux mais visiblement l'organe est obstrué. A defaut ...

"C'est l'olive pamée et la flute caline,
C'est le tube ou descend la celeste praline
Chanaan [de Vivien] dans les moiteurs enclos"

Peut etre que cela reussira à le deboucher




une p'tite blague carambar pour la route

Quel est le comble du moderateur ?

reponse : Qu'on l'incite à se moderer.



allez les "poetes" je vous laisse.