Pourpre et lumière par le pinceau donnent un orange
Aux nuances flamboyantes sans cesse plus étranges
Couleur de souvenir aux saveurs douces amères
Dont les senteurs tournent si vite la tête
Odeurs d’un passé vain qui s’entête,
Mêlant échecs et peines en palette
Claquant par adresse allégresse et joie
Qui résonnent d’un son mat
Pour s’évanouir encore,
Laissant le silence prendre le pas
Sur l’écho qui chasse l’autrefois
Une farandole pour tout appât…
S’arrête le temps, puis passent les vents
Le présent d’une virevolte reprend ses droits
D’un gris terne confinant à l’argent
Surgissent les moment familiers et routiniers
Ternissant l’existence d’une vie sans trop de sens
Où la glace de façade devient essence
Des êtres qui se flétrissent à la surface du monde
Une touche de feu se glisse, fragile,
Minuscule tour de Pise affaiblissant le froid
Teinte d’orange gardienne de lumière
Eclat de vie de l’éphémère tourmente
Que provoquent les hommes…
Poussières d’étoiles et de terre tourbillonnent
Lambeaux de rêves disséminés dans l’air
Par une foule piétinant sur les routes d’un avenir
Auquel nul n’échappe, si ce n’est par folie
A l’horizon des contrées de mystère demeurent
Des chemins disparus sous la brume alentour
Y menaient, y conduisent peut être encore,
Songes aux traces de vert passant vite dans l’oubli
Que n’empruntent plus guère les rôdeurs aguerris
Futur oublié, d’une démarche incertaine
Un voyageur de plus s’engage sur ta voie
Vers ces pays de tous qui s’assombrissent souvent
Il porte en son cœur une trace de lumière
Où un peu de pourpre se mêle…

Pourpre et lumière
Débuté par Le fou de trèfle, mai 09 2008 08:17
1 réponse à ce sujet