Les blancs manteaux de soie et de dentelles,
Recouvrant les profondeurs azurées,
Où les matelos, îvres d'écume,
Venaient s'y ammarer,
Une vague d'âmes errant à s'égarrer,
Se régalaient de mousse au pied des énormes rochers.
Au loin..., le vide, le néant, l'inconnu, le mystère....
Une femme...
Sa robe teintée et d'une élégance rare,
vient caresser en dansant les buveurs d'eau salée;
Ses cheveux blonds dorés,
Allongés sur l'azur infini,
Ces rougeurs qui se plaisent à masquer les visages,
De ces pauvres hommes, soumis, éblouis.
Il est de ces moments, où aucun sentiments,
Ne vient ôter le plaisir à ces âmes errantes,
Que de jouir seulement de cette vue ennivrante;
Au loin...,le vide, le néant, l'inconnu, le mystère....
Une femme....

la mer
Débuté par jubajuba, mai 09 2008 11:31
3 réponses à ce sujet
#1
Posté 09 mai 2008 - 11:31
#2
Posté 09 mai 2008 - 12:03
Bienvenue parmi nous Jujuba.
Vos images sont vraiment évocatrices, et qu'on sent issue d'une recherche que je salue. Votre dame a une sorte de charisme, tangible, presque matériel, si bien qu'on en est conquis déjà , et nous joignons aux pauvres hommes qui ivres d'elle s'y ammarent.
Ne le prenez pas mal, je suis un insatisfait maladif.
J'ai été irrité par vos "somptueux rochers" et "immense élégance" qui m'ont paru un peu forcés. Dans le tableau que vous peignez j'aurais aimé ne pas trouver de cette sorte de jugement (car ces expressions dénotent une estimation qualitative du narrateur) qui brise l'harmonie de l'image. Mon émotion est fichue dès lors que sorti du poème je constate qu'il y a une personne qui décrit et, en quelque sorte, commente subjectivement.
D'autant que je me demande comment une élégance peut être immense à part pour la rime.
Au plaisir de vous relire.
Vos images sont vraiment évocatrices, et qu'on sent issue d'une recherche que je salue. Votre dame a une sorte de charisme, tangible, presque matériel, si bien qu'on en est conquis déjà , et nous joignons aux pauvres hommes qui ivres d'elle s'y ammarent.
Ne le prenez pas mal, je suis un insatisfait maladif.
J'ai été irrité par vos "somptueux rochers" et "immense élégance" qui m'ont paru un peu forcés. Dans le tableau que vous peignez j'aurais aimé ne pas trouver de cette sorte de jugement (car ces expressions dénotent une estimation qualitative du narrateur) qui brise l'harmonie de l'image. Mon émotion est fichue dès lors que sorti du poème je constate qu'il y a une personne qui décrit et, en quelque sorte, commente subjectivement.
D'autant que je me demande comment une élégance peut être immense à part pour la rime.
Au plaisir de vous relire.
#3
Posté 09 mai 2008 - 10:25
J'ai beaucoup aimé ce poème chutant aux pieds de ta dame...
A mes yeux tu as parfaitement capté ces insasissables mystères " lourds et désordonnés d'une femme "...
PS/Je rejoins Noctis sur " immense élégance " et " somptueux rochers " , qui contrastent avec le rare dans le reste du poème...
A mes yeux tu as parfaitement capté ces insasissables mystères " lourds et désordonnés d'une femme "...
PS/Je rejoins Noctis sur " immense élégance " et " somptueux rochers " , qui contrastent avec le rare dans le reste du poème...
#4
Posté 11 mai 2008 - 09:48
J'ai beaucoup aimé ce poème chutant aux pieds de ta dame...
A mes yeux tu as parfaitement capté ces insasissables mystères " lourds et désordonnés d'une femme "...
PS/Je rejoins Noctis sur " immense élégance " et " somptueux rochers " , qui contrastent avec le rare dans le reste du poème...
merci pour ses commentaires, qui m'ont apportés quelques modifications