7 réponses à ce sujet

[Henri.]

Le vallon est étroit
et la cloche lointaine,
depuis longtemps s’est tue,
l’homme s’en est allé.
Harassé de ses peines.

L’ombre plombe de froid
les broussailles emmêlées
et le souffle du vent,
tous les bruissements d’ailes
emmitouflent les chants
des insectes endormis.

Une chute de feuilles
en molle ribambelle
caresse l’entrelacs
des herbes repliées.

En ce lieu délaissé
de présence humaine
mon esprit vagabonde
et y porte mes yeux.

[belvis]

Un lieu qu'une nature se réapproprie.
Mais se meurt-il pour autant ?


Belle description...

[lacape]

superbe ! on vit tes mots
amitiés

[comtedormestconti]

Et y porte mes yeux...

Sur cette calme solitude qu'agitent des vents...

Bien et agréablement lu!

[Artemisia]

ouiiiii
je l'ai reconnu cet en droit.
c'est à....

le poème est très évocateur.

Artemisia

[Pritos]

L'homme harassé peut avoir le coeur content!
Quel régal nous laisse-t-il!

Charmant.

[Henri.]

un texte assez ancien...merci de ces com bien agréables...
amusant de se demander comment évolue son écriture...d'autres "styles" s'ouvrent, et d'autres
se ferment-ils ?

bien à vous

Henri

[balila]

Il me semble que les premiers vers sont un peu en déséquilibre à cause du placement de la virgule, que j'aurais plutôt placée après "longtemps".

Petite remarque qui n'enlève rien au charme de ce poème, l'endroit est apaisant, et la nature ainsi mélée au sentiment... Te va fort bien dans l'écriture, Henri. (ou t'allait... Puisque je viens de lire que ce texte est ancien).

balila