Vers d'un voyageur
J’ai gravi cette tour de Babel
Dont je peins le Ciel
Et la mélancolie de cette cime
De pierre et d’une pincée d’airain.
J’ai vu la Florence étalée sous ma main.
Et la Venise, naufrage d’une rime
Du cœur.
J’ai traversé cet antre d’Amour,
Dessiné de ma plume un discours
En ton nom mon Ange,
De perles, de braises, de rivages.
J’ai vu ton ombre, ton visage
Echoué près des antiques malheurs
Du cœur.
Et la note du temps se noie
Là ou s’immisce ta voix
Légère métaphore des Rois,
Et des futiles gouverneurs
De ce Sacré-Cœur.
J’ai senti l’ultime son
Entendu l’ultime partition
Vestige d’un orchestre de romantiques,
D’un soupçon de roses
Fauchés dans cette romance mélancolique.
Une chimère, éclose
A l’ombre de ton ombre.
Ce poème a été écrit après un voyage organisé en Italie, et je voulais juste vous faire part de mon sentiment, merci.