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4 réponses à ce sujet

#1 L'internaute

L'internaute

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Posté 11 mai 2008 - 01:29

Fenêtre au bord d'asseoir où jouer son nom

querelle à la fenêtre vrai voir veut m'en

mental rapport manqué

soir

senestre

rapporté ment

horizon plat fenêtre coupée dans du tissu

froissement d'ailes

soleil oeil frotté à la lumière du tissu

jaune oeuf oeil oeufs

ciel drapé de ciel

sous les nuages

dépassant les arbres

la réalité des arbres et du ciel

sans nuages

la combustion d'un arbre dans le soleil sans nuages

la pluie des couleurs

il y a une fenêtre par laquelle nous passons la tête

pour mesurer le temps

pour en faire la mesure

à l'étroit

bien à l'étroit

la mesure exacte et étroite

la mesure nue

la même

nuque

la même mesure unique

nuique

entre le

rien d'unique

#2 Jack Tremens

Jack Tremens

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Posté 11 mai 2008 - 05:06

Des pensées qui défilent.
Commentaire subversif.

#3 claricorne

claricorne

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Posté 11 mai 2008 - 06:14

Il y a tout un passage
qui m'a fait penser à Van Gogh!
Amicalement
Claricorne


#4 Arnaud-Christian TARABELLA

Arnaud-Christian TARABELLA

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  • Une phrase ::Que fais-tu des vieilles lunes, Hodja ?
    - Je les découpe avec des ciseaux
    pour en faire des étoiles.

    Octay RIFAT, Orhan VELI, Melih Cevdet ANDAY.
    Entre les murailles et la mer.
    Maspero 1982.

Posté 01 juin 2008 - 08:08

LA FENÊTRE



Pour les autres, pour les passants,
tu es simplement la fenêtre.
Pour moi qui t’aime du dedans
tu es ma plus profonde fête.

Celle qui accroît le regard
et limite chaque nuage,
la gardienne du paysage
où je viens me perdre le soir.

J’ai le monde sous mes paupières
mon front à ta vitre appuyé
et tu es glissante lisière
sur le bord de l’illimité.

Reste ma sœur très patiente,
fais-moi l’aumône d’un oiseau,
redis-moi les paroles lentes
de cet horizon sans défaut.

Et posée entre ciel et terre
sois ce chemin aérien
près duquel doucement je viens
apaiser ma faim de lumière.



Anne-Marie KEGELS
Rien que vivre. 1951.

#5 claricorne

claricorne

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Posté 01 juin 2008 - 09:43

LA FENÊTRE



Pour les autres, pour les passants,
tu es simplement la fenêtre.
Pour moi qui t'aime du dedans
tu es ma plus profonde fête.

Celle qui accroît le regard
et limite chaque nuage,
la gardienne du paysage
où je viens me perdre le soir.

J'ai le monde sous mes paupières
mon front à ta vitre appuyé
et tu es glissante lisière
sur le bord de l'illimité.

Reste ma sœur très patiente,
fais-moi l'aumône d'un oiseau,
redis-moi les paroles lentes
de cet horizon sans défaut.

Et posée entre ciel et terre
sois ce chemin aérien
près duquel doucement je viens
apaiser ma faim de lumière.



Anne-Marie KEGELS
Rien que vivre. 1951.


Merci pour ce poème.
Amicalement
Claricorne