De la Terre est ce énième fléau.
L’Etre y vit, l’Etre y meurt
Puisque le Désert broie les heures.
Puissance armée du Soleil aride
Condamne les Mondes aux abîmes vides.
Et les fissures de la Terre déploient cette langue
De braise, de feu, de flamme, de lumière oblongue,
Règne suicidaire des Etres brûlés de sang,
Et le Désert étend Satan.
Météore de cendres liquides ; plainte languissante
Dont l’Echo pénètre l’esprit et l’âme rougeoyante.
Au sommet des Monts, hurle le Cœur ;
Les veines brûlantes verse un océan d’ardeur
La lave répand un ciel de Lucifer.
Et le Désert s’étend dans l’Eden des Enfers.
L’Abeille fuit ; l’Echo s’isole ;
La Nature se retire ; les Mondes frôlent
Ce Désert, de sables corrompus.
Et moi ? J’érode de divers vers perdus
Cet Aven de poètes calcinés.
Et l’Echo juste murmuré,
Pleure une moelle consumée.
Un ptit poème sans prétention écrit la nuit après avoir écouté "Septième vague" en entier
