
Le pourquoi de mes silences
#1
Posté 11 mai 2008 - 09:48
Cher et tendre, ne te vexe pas si ma plume reste muette
A ton sujet. Je n'ose te faire conte des mots qui en sortaient
Encres de sang de mes plus grandes souffrances,
Signes écartelés aux quatre coins de ma démence.
Elles coulaient et coulaient, incessamment sur le papier
Des maux d'amour emplissaient des recueils entiers,
Insolents à mes regards, de si peu d'intérêt
Pour la personne à qui je les destinais.
Et des démons de larmes bleues et noires giclaient
Ici et là , leurs mornes idées venaient parsemer
Mes rêves, les revêtant du lugubre manteau
Des cauchemars. J'ai dû me battre et le tombeau
Où reposent à présent les cendres de ces vers
Ne se rouvrira plus. Mes espérances les plus chères
Reprennent vie entre tes bras. Que dire de cela ?
Le bonheur ne me quitte pas depuis un an déjÃ
Notre enfant, que je porte en moi peut témoigner
Que je ne suis plus le jouet de ces peurs du passé.
#2
Posté 11 mai 2008 - 10:07
Le pourquoi de mes silences
Cher et tendre, ne te vexe pas si ma plume reste muette
A ton sujet. Je n'ose te faire conte des mots qui en sortaient
Encres de sang de mes plus grandes souffrances,
Signes écartelés aux quatre coins de ma démence.
Elles coulaient et coulaient, incessamment sur le papier
Des maux d'amour emplissaient des recueils entiers,
Insolents à mes regards, de si peu d'intérêt
Pour la personne à qui je les destinais.
Et des démons de larmes bleues et noires giclaient
Ici et là , leurs mornes idées venaient parsemer
Mes rêves, les revêtant du lugubre manteau
Des cauchemars. J'ai dû me battre et le tombeau
Où reposent à présent les cendres de ces vers
Ne se rouvrira plus. Mes espérances les plus chères
Reprennent vie entre tes bras. Que dire de cela ?
Le bonheur ne me quitte pas depuis un an déjÃ
Notre enfant, que je porte en moi peut témoigner
Que je ne suis plus le jouet de ces peurs du passé.
Sombre et profond...le message passe... j'en suis certain
Merci.
Fabrice
#3
Posté 12 mai 2008 - 09:09
Le pourquoi de mes silences
Cher et tendre, ne te vexe pas si ma plume reste muette
A ton sujet. Je n'ose te faire conte des mots qui en sortaient
Encres de sang de mes plus grandes souffrances,
Signes écartelés aux quatre coins de ma démence.
Elles coulaient et coulaient, incessamment sur le papier
Des maux d'amour emplissaient des recueils entiers,
Insolents à mes regards, de si peu d'intérêt
Pour la personne à qui je les destinais.
Et des démons de larmes bleues et noires giclaient
Ici et là , leurs mornes idées venaient parsemer
Mes rêves, les revêtant du lugubre manteau
Des cauchemars. J'ai dû me battre et le tombeau
Où reposent à présent les cendres de ces vers
Ne se rouvrira plus. Mes espérances les plus chères
Reprennent vie entre tes bras. Que dire de cela ?
Le bonheur ne me quitte pas depuis un an déjÃ
Notre enfant, que je porte en moi peut témoigner
Que je ne suis plus le jouet de ces peurs du passé.
Heureusement que ta plume n'est pas restée muette pour ses lignes !
Très beau poème !