Mes songes me hantent, ils sont noirs
Et vide comme l’abîme.
Je me noie dans l’écho de mon désespoir.
Mon courage et ma volonté s’abîme
Dans un néant sans fin.
Mais au tréfonds de l’obscurité
Une fenêtre s’ouvre enfin,
Un chemin, un autre rêve à emprunter.
Ô Marchand a quoi joues-tu ?
Je contemple une plaine verdoyante,
À moi une fleur ouvre ses portes d’or.
Dans ces yeux brûle une flamme crépitante.
Je gravis un escalier de brume et alors
Je foule le monde enfoui sous tes paupières.
Les ruines du sommeil s’estompent doucement,
Le cœur renversé, je goûte un nouvel air
Chargé d’images et de désirs enivrants.
Dans tes yeux, j’aborde les îles chaudes du cœur !
Par-delà tes prunelles brille un trésor
Qui a l’éclat aveuglant du soleil.
Le parfum de leur chaleur est le corps
De ton univers, une étoile qui veille
Sur tous les amants du monde.
Tes yeux dans lesquels je voyage,
Dans lesquels nous dormons. Je nage
Hors du temps, là ou le tonnerre gronde.
De tes lèvres, je recueille la rosée d’un amour doux !
Ton regard ensemence l’amour,
Sous ses paupières resplendissent deux joyaux.
Ils illuminent ma vie et assèchent les flots
D’un sentiment de vide si lourd.
Cependant seuls mes rêves me sont accessibles,
Si loin de toi le désir n’a pas son pareil.
Et par-delà la nuit de mon sommeil
Je cherche en vain une lumière invisible.
Par-delà l’horizon de nos baisers
Je ne pense qu’à ton regard.
L’éclat d’une passion retrouvée,
L’oublie de ma jalousie et de ses hauts remparts.
Que je souhaite remplacer tous ceux
Qui peuvent te regarder, te toucher et te parler.
Je m’imagine leurs regards envieux,
Emplies de séduction, de tentations répétées.
Que j’envie tous ces regards, ces gestes et ces mots perdus !
Mais bien plus, j’ai peur de tes regards pour eux.
Regard plein d’humour, de joie, d’amitié
Ou d’une envie si douloureusement refoulée ?
Mais je n’ose imaginer que l’un d’eu
S’est vu attribué ce regard qui m’a
Jusqu’alors étais réservé.
Ces yeux pour lesquels j’ai plongé,
Ce regard amoureux pour lequel je me bats.
Que je hais tous ces aveugles qui n’y comprennent rien.
Jamais personnes ne verra ce que je vois dans la magnificence
De tes iris!
Mais c’est la jalousie, le désespoir
Et l’amour qui me font parler ainsi.
Ce sont mes yeux, d’une frustration infinie
De tristesse et de colère noire,
Qui obscurcisse ainsi ma vision.
Il faudrait inventer des mots fait de passion,
Un vocabulaire issue même de l’essence
De l’amour et du désir partagé.
La vérité est que nul poète n’oserait chanter
Ta beauté, ton charme et ta prestance.
La vérité est que mon cœur explose de fierté
Pour ton impatience, ta fragilité
Et ta force de caractère si charmante.
Je suis près à souffrir encore et toujours
Pour une vie heureuse, pour construire autour
De toi un Eden, une vie enivrante.
La vérité est que j’aimerais tant pouvoir te murmurer
Des mots d’amours, pouvoir d’un geste sensuel
Caresser ton corps, ta beauté si surnaturelle.
Pouvoir d’un simple regard oublier
Ce monde si fade et voler
Vers des rivages blancs.
Coucher sur le flanc,
S’aimer…

Mon amour
Débuté par Drustan, mai 12 2008 06:47
5 réponses à ce sujet
#1
Posté 12 mai 2008 - 06:47
#2
Posté 12 mai 2008 - 07:26
C'est un poème très touchant. Vous dites bien l'amour, car l'on sent vos vers doux et légers même lorsque vous parlez de votre jalousie.
Mais vraiment, vous avez laissé nombre de maladresses. Je n'ai pas la prétention d'avoir été exhaustif et seul le poète a droit sur le poème, mais je vous ai listé tout ce qui m'a frappé à cette lecture. Excusez par avance mes quelques sarcasmes, c'est vraiment désagréable de ma part, mais je n'ai pas tout contrôlé. Je vous donne un bon pour vous moquer du prochain poème que je publierai, y a de quoi faire aussi.
Et vides
vous faites rimer abîme et s'abîmer, ce qui n'est même pas une rime puisque les mots sont de la même famille, et manque un peu de sel, un peu d'ambition (même si ce n'était pas à la rime j'aurais reproché la répétition).
même chose pour sans fin et enfin...
illuminent ma vie l'expression est peu... je l'ai beaucoup lue et du coup elle est un peu usée.
L’oublie > l'oubli
Que je souhaite remplacer tous ceux
C'est une exclamation, non ? Je pense que ça nécessite le point qui va avec, car j'ai eu du mal à comprendre le sens (je cherchais la principale, eh oui parfois...)
leurs regards envieux, Emplies > emplis
vous répétez ensuite regard quatre fois en cinq vers.
Sans compter ceux qui sont un peu plus écartés, par exemple permettez-moi ce mot d'esprit, même s'il est inapproprié dans le ton mais qui est tellement tentant :
Je ne pense qu’Ã ton regard. moi aussi.
que l’un d’eu > eux
qui m’a Jusqu’alors étais réservé > été
Jamais personnes > personne
De tes iris ! > je l'aurais mis sur la phrase précédente le point d'exclamation.
Mais c’est la jalousie, le désespoir
Et l’amour qui me font parler ainsi.
'Z'êtes sûr ? (désolé, j'ai pas pu m'empêcher)
Ce sont mes yeux, d’une frustration infinie
De tristesse et de colère noire,
Qui obscurcisse ainsi ma vision.
Dans cette phrase on a l'impression que vos yeux obscurcissent la vision, ce qui techniquement est réalisable mais il semblerait que ce soit plutôt la colère et la tristesse qui obscurcissent (notez que dans les deux cas le verbe est au pluriel) d'où je suggèrerais un remaniement.
des mots fait > faits
Un vocabulaire issue > issu
La vérité est que nul poète n’oserait chanter
Ta beauté, ton charme et ta prestance.
Là je ne comprends pas. Si vous êtes jaloux c'est que la jeune fille plait, donc cela laisserait supposer que l'on trouverait aisément des poètes pour chanter ses charmes. Signifiez-vous ici que vous leur feriez peur aux poètes ?
Je suis près à souffrir > soit vous êtes près de, soit prêt à .
Pouvoir d’un simple regard oublier
Ah ! enfin, ça faisait longtemps ! (désolé c'est encore contraire à toute civilité, mais...)
Mais vraiment, vous avez laissé nombre de maladresses. Je n'ai pas la prétention d'avoir été exhaustif et seul le poète a droit sur le poème, mais je vous ai listé tout ce qui m'a frappé à cette lecture. Excusez par avance mes quelques sarcasmes, c'est vraiment désagréable de ma part, mais je n'ai pas tout contrôlé. Je vous donne un bon pour vous moquer du prochain poème que je publierai, y a de quoi faire aussi.
Et vides
vous faites rimer abîme et s'abîmer, ce qui n'est même pas une rime puisque les mots sont de la même famille, et manque un peu de sel, un peu d'ambition (même si ce n'était pas à la rime j'aurais reproché la répétition).
même chose pour sans fin et enfin...
illuminent ma vie l'expression est peu... je l'ai beaucoup lue et du coup elle est un peu usée.
L’oublie > l'oubli
Que je souhaite remplacer tous ceux
C'est une exclamation, non ? Je pense que ça nécessite le point qui va avec, car j'ai eu du mal à comprendre le sens (je cherchais la principale, eh oui parfois...)
leurs regards envieux, Emplies > emplis
vous répétez ensuite regard quatre fois en cinq vers.
Sans compter ceux qui sont un peu plus écartés, par exemple permettez-moi ce mot d'esprit, même s'il est inapproprié dans le ton mais qui est tellement tentant :
Je ne pense qu’Ã ton regard. moi aussi.
que l’un d’eu > eux
qui m’a Jusqu’alors étais réservé > été
Jamais personnes > personne
De tes iris ! > je l'aurais mis sur la phrase précédente le point d'exclamation.
Mais c’est la jalousie, le désespoir
Et l’amour qui me font parler ainsi.
'Z'êtes sûr ? (désolé, j'ai pas pu m'empêcher)
Ce sont mes yeux, d’une frustration infinie
De tristesse et de colère noire,
Qui obscurcisse ainsi ma vision.
Dans cette phrase on a l'impression que vos yeux obscurcissent la vision, ce qui techniquement est réalisable mais il semblerait que ce soit plutôt la colère et la tristesse qui obscurcissent (notez que dans les deux cas le verbe est au pluriel) d'où je suggèrerais un remaniement.
des mots fait > faits
Un vocabulaire issue > issu
La vérité est que nul poète n’oserait chanter
Ta beauté, ton charme et ta prestance.
Là je ne comprends pas. Si vous êtes jaloux c'est que la jeune fille plait, donc cela laisserait supposer que l'on trouverait aisément des poètes pour chanter ses charmes. Signifiez-vous ici que vous leur feriez peur aux poètes ?
Je suis près à souffrir > soit vous êtes près de, soit prêt à .
Pouvoir d’un simple regard oublier
Ah ! enfin, ça faisait longtemps ! (désolé c'est encore contraire à toute civilité, mais...)
#3
Posté 12 mai 2008 - 10:40
Les critiques, je les accepte avec plaisir, c'est cela qui fait avancer les choses donc il n'y a pas de problèmes. Mais ce que je n'accepte pas par contre ce sont les petits commentaires déplacer avec des excuses et des banalités apprises par coeur et incomprise du genre:"Je n'ai pas la prétention d'avoir été exhaustif et seul le poète a droit sur le poème, mais je vous ai listé tout ce qui m'a frappé à cette lecture. Excusez par avance mes quelques sarcasmes, c'est vraiment désagréable de ma part, mais je n'ai pas tout contrôlé".
Ce n'est pas une question de vexation, je m'en moque totalement, mais ce n'est absolument pas respectueux. Il y a des façons de faire et il serait temps pour vous de les apprendre parce vous franchissait une limite. La bêtise est chose que je ne pardonne pas! De plus je ne prétends absolument pas être poète, loin de là , ni de ne jamais faire d'erreurs. J'écris parce que j'aime le faire et pour moi ce que j'écris est beaux "à mes yeux" et si vous n'avez pas compris ça, pour une personne inscrite sur ce site, c'est que vous n'avait rien compris à la poésie et que vous n'avait pas votre place ici.
Vous avez le droit de ne pas aimer et de le dire, c'est tout a votre honneur, mais je vous conseil d'apprendre la tolérance et le respect, de commencer à comprendre les gens qui vous entourent. La bêtise, tout comme les gens aveugles sont deux choses que j'ai tendance à mépriser. La prochaine fois, vous me ferez donc le plaisir d'oublier de faire vos remarques irrespectueuses et j'espère que vous auraient comblé les lacunes dans votre éducation.
Ah oui, votre très belle citation de Cyrano de Bergerac fait vraiment « tâche » avec vos commentaires. Commencez donc votre leçon en la comprenant correctement. Se sera le parfait résumer de ce que j’ai essayé de vous dire.
Ce n'est pas une question de vexation, je m'en moque totalement, mais ce n'est absolument pas respectueux. Il y a des façons de faire et il serait temps pour vous de les apprendre parce vous franchissait une limite. La bêtise est chose que je ne pardonne pas! De plus je ne prétends absolument pas être poète, loin de là , ni de ne jamais faire d'erreurs. J'écris parce que j'aime le faire et pour moi ce que j'écris est beaux "à mes yeux" et si vous n'avez pas compris ça, pour une personne inscrite sur ce site, c'est que vous n'avait rien compris à la poésie et que vous n'avait pas votre place ici.
Vous avez le droit de ne pas aimer et de le dire, c'est tout a votre honneur, mais je vous conseil d'apprendre la tolérance et le respect, de commencer à comprendre les gens qui vous entourent. La bêtise, tout comme les gens aveugles sont deux choses que j'ai tendance à mépriser. La prochaine fois, vous me ferez donc le plaisir d'oublier de faire vos remarques irrespectueuses et j'espère que vous auraient comblé les lacunes dans votre éducation.
Ah oui, votre très belle citation de Cyrano de Bergerac fait vraiment « tâche » avec vos commentaires. Commencez donc votre leçon en la comprenant correctement. Se sera le parfait résumer de ce que j’ai essayé de vous dire.
#4
Posté 12 mai 2008 - 10:47
Au contraire j'ai aimé votre poème.
Ce que j'ai signalé ne sont que des petits détails qui m'ont accroché, et malheureusement, ces petites choses qu'en une relecture on gomme aisément me dérangent beaucoup pour apprécier à sa juste valeur un poème. Je bute, j'accroche, et je reste concentré malgré moi sur ces détails. Mais il est vrai que j'ai été irrespectueux, dans ces petits commentaires, et je vous présente mes excuses, sincèrement.
Le poète est celui qui écrit des poèmes. C'est votre cas, et votre poème vous appartient. Je veux dire par là qu'une bonne moitié des interrogations que je pose en général sont dues à des incompréhensions de ma part, qui dans l'arrogance de mes réponses est de nature à susciter l'agacement, l'énervement ou des blessures, mais qui ne sont que la limite de mon faible esprit d'humain.
Quant à l'exhaustivité je voulais simplement dire que j'avais noté ce que j'avais vu sans avoir fait une recherche spécifique en ce sens.
Il y a hypocrisie de ma part dans le sens où je poste mon message en sachant pertinemment qu'il provoquera cette réaction et en l'annonçant... En effet c'est de la bêtise. Mais vraiment le mot regard m'a fait rire.
Vous vous dites que je suis un blanc-bec qui croit en sa supériorité et en sa science infuse ? Je suis bien un blanc-bec, mais ne croyez pas que je me sente supérieur à vous. Je suis bien incapable d'aligner vos vers. Les miens sont triturés et raturés et manquent de cette légèreté qui est vôtre, ils manquent de cœur. J'ai donc une leçon à apprendre de vous, en plus des bonnes manières qu'il est vrai qu'il me faut acquérir également.
Que valent les excuses de celui qui ne montre pas de repentir ?
Vous les avez tout de même, et je vous promets ma sincérité. Cependant, je me refuse à la mauvaise humeur.
Au plaisir de vous relire, vraiment.
Ce que j'ai signalé ne sont que des petits détails qui m'ont accroché, et malheureusement, ces petites choses qu'en une relecture on gomme aisément me dérangent beaucoup pour apprécier à sa juste valeur un poème. Je bute, j'accroche, et je reste concentré malgré moi sur ces détails. Mais il est vrai que j'ai été irrespectueux, dans ces petits commentaires, et je vous présente mes excuses, sincèrement.
Le poète est celui qui écrit des poèmes. C'est votre cas, et votre poème vous appartient. Je veux dire par là qu'une bonne moitié des interrogations que je pose en général sont dues à des incompréhensions de ma part, qui dans l'arrogance de mes réponses est de nature à susciter l'agacement, l'énervement ou des blessures, mais qui ne sont que la limite de mon faible esprit d'humain.
Quant à l'exhaustivité je voulais simplement dire que j'avais noté ce que j'avais vu sans avoir fait une recherche spécifique en ce sens.
Il y a hypocrisie de ma part dans le sens où je poste mon message en sachant pertinemment qu'il provoquera cette réaction et en l'annonçant... En effet c'est de la bêtise. Mais vraiment le mot regard m'a fait rire.
Vous vous dites que je suis un blanc-bec qui croit en sa supériorité et en sa science infuse ? Je suis bien un blanc-bec, mais ne croyez pas que je me sente supérieur à vous. Je suis bien incapable d'aligner vos vers. Les miens sont triturés et raturés et manquent de cette légèreté qui est vôtre, ils manquent de cœur. J'ai donc une leçon à apprendre de vous, en plus des bonnes manières qu'il est vrai qu'il me faut acquérir également.
Que valent les excuses de celui qui ne montre pas de repentir ?
Vous les avez tout de même, et je vous promets ma sincérité. Cependant, je me refuse à la mauvaise humeur.
Au plaisir de vous relire, vraiment.
#5
Posté 12 mai 2008 - 11:22
Je comprends tout à fait votre réaction, c'est votre droit comme je vous l'ai dit. La seule chose que j'exige c'est du respect, rien d'autre.
Quant à la mauvaise humeur ne vous en fait pas il n'y en a aucune de ma part, ni de blessure mais uniquement un profond agacement. La prochaine fois, je vous conseille une sincérité respectueuse et non vos sarcasmes et votre hypocrisie. Vos commentaires ne tomberont alors pas dans l'oreille d'un sourd et votre bête maladresse ne sera pas la carte de visite à chaque fois que je vous vois connectée.
Je préfère aimer les gens au lieu de les mépriser, vous pouvez me croire, mais mon expérience m’a simplement rendu relativement exigeant. Nous avons chacun nos défauts, que j’accepte volontiers d’ailleurs.
Je suis un homme de principes avec des valeurs qui me sont chères et j'attends tout simplement qu'on me respect comme moi je le fait pour autrui c'est tout. J'espère que cette fois on s'est compris car malgré tout j'apprécie vos critiques, vraiment, mais pas de la façon dont vous l'avez faite ici.
Quant à la mauvaise humeur ne vous en fait pas il n'y en a aucune de ma part, ni de blessure mais uniquement un profond agacement. La prochaine fois, je vous conseille une sincérité respectueuse et non vos sarcasmes et votre hypocrisie. Vos commentaires ne tomberont alors pas dans l'oreille d'un sourd et votre bête maladresse ne sera pas la carte de visite à chaque fois que je vous vois connectée.
Je préfère aimer les gens au lieu de les mépriser, vous pouvez me croire, mais mon expérience m’a simplement rendu relativement exigeant. Nous avons chacun nos défauts, que j’accepte volontiers d’ailleurs.
Je suis un homme de principes avec des valeurs qui me sont chères et j'attends tout simplement qu'on me respect comme moi je le fait pour autrui c'est tout. J'espère que cette fois on s'est compris car malgré tout j'apprécie vos critiques, vraiment, mais pas de la façon dont vous l'avez faite ici.
#6
Posté 13 mai 2008 - 11:21
Ce texte dit la passion
certes il a des défauts mais il a un bel élan
et de la générosité.
Amicalement
Claricorne
certes il a des défauts mais il a un bel élan
et de la générosité.
Amicalement
Claricorne