A ces bons vieux amis pour qui l'on compte à peine
Qui tracent devant vous, et le regard pinçant
Ces transparences-là figeant de vos haleines
Une buée légère dans le fond de nos airs...
glaçants.
Comme une indifference, un haussement d'épaules,
Un salut que pour soi, Ã tous les vents de biais
Semble le reniement qui consent au rabais
De nos élans du coeur, ah ce petit fortin...
la taule.
Je suis de ceux qui disent les libertés du diable
Sur la stèle dressant une île et ses falaises.
Pourrai-je faire un saut que l'ange sur le sable
Delie lorsque le plein de notre écume...
apaise,
Et repousseront sur les chemins de ronde
Les garrigues d'antan où fleurent nos solitudes,
Mais de cette couronne, la sollicitude,
Parmi les épines, il est un regret qui...
l'émonde.
Voudrais-je seulement, mémoire presque lointaine,
Sarcler de mon jardin, tous les lauriers sauvages
Qui vieillissent si mal, étouffant les ambages
Des amis dont j'oublie le bon temps dans...
la peine.
Va savoir...

A Ces Bons Vieux Amis Pour Qui L'on Compte à Peine...
#1
Posté 14 avril 2007 - 06:30
#2
Posté 14 avril 2007 - 09:09
Du moins l'ex-père de l'Age d'or bougonne-t-il, sous ta plume, avec un brio singulier dont je ne me lasse pas.
"Ah ce petit fortin... la taule"? "Va savoir..."
#3
Posté 14 avril 2007 - 11:49
La question sur la vraie generosité...
Va savoir.
#4
Posté 15 avril 2007 - 09:36
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A ces bons vieux amis pour qui l'on compte à peine
Qui tracent devant vous, et le regard pinçant
Ces transparences-là figeant de vos haleines
Une buée légère dans le fond de nos airs...glaçants.
Comme une indifference, un haussement d'épaules,
Un salut que pour soi, Ã tous les vents de biais
Semble le reniement qui consent au rabais
De nos élans du coeur, ah ce petit fortin...la taule.
Je suis de ceux qui disent les libertés du diable
Sur la stèle dressant une île et ses falaises.
Pourrai-je faire un saut que l'ange sur le sable
Delie lorsque le plein de notre écume...apaise.
Va savoir...
L'atmosphere est creee, une reussite - elle pourrait aisement prendre de l'expansion... sous la meme brise: )
a suivre...
#5
Posté 15 avril 2007 - 02:17
[/font]
A ces bons vieux amis pour qui l'on compte à peine
Qui tracent devant vous, et le regard pinçant
Ces transparences-là figeant de vos haleines
Une buée légère dans le fond de nos airs...glaçants.
Comme une indifference, un haussement d'épaules,
Un salut que pour soi, Ã tous les vents de biais
Semble le reniement qui consent au rabais
De nos élans du coeur, ah ce petit fortin...la taule.
Je suis de ceux qui disent les libertés du diable
Sur la stèle dressant une île et ses falaises.
Pourrai-je faire un saut que l'ange sur le sable
Delie lorsque le plein de notre écume...apaise.
Elles repousseront sur les chemins de ronde
Les garrigues d'antan où fleurent nos solitudes,
Mais de cette couronne, la sollicitude,
Parmi les épines, c'est le regret qui...l'émonde.
Voudrais-je seulement, mémoire presque lointaine,
Sarcler de mon jardin, quelques lauriers sauvages
Que j'aurais aimés auprés des vieux ambages,
A ces oublieux qui séparent du bon temps...la peine.
Va savoir...
Quelque peu amer sur cette île-là , que Pritos dit hantée...J'y vois encore quelques ombres, effectivement.
Comme Ornithorynque me l'a suggeré, je me suis mis face à la brise, et j'ai poursuivi ...
Wldp, je suis heureux que celui-ci te plaise.
Dans le précédent, tu peux également entrer...
Dalm,
bien trouvé, peut-être.
Et si je l'avais cherché...
Lio,
Manque de generosité ?...
Allez savoir...
#6
Posté 15 avril 2007 - 07:06
Cette strophe a ma préférence :
Je suis de ceux qui disent les libertés du diable
Sur la stèle dressant une île et ses falaises.
Pourrai-je faire un saut que l'ange sur le sable
Delie lorsque le plein de notre écume...apaise.
L'ange, peut-être...
balila
#7
Posté 16 avril 2007 - 04:30
Je te salut haut la main!