LA TETE VIDE
La tête en bas, le nez rivé sur les chaussures
Triste elle est devenue la superbe aventure
Si le désir est là tout débordant d’espoir
Notre plaisir a pris, des vacances, ce soir.
La nudité d’un corps engourdi de sommeil
Ne réponds plus présent à ses sens en éveil
Il brille chaque nuit d’une éternelle absence
Dans les rêves maudits d’un monde de silence.
Ton corps n’a plus d’attraits, il ne me répond plus
Il reste là glacé s’habillant de vertu
Se contentant d’un peu, d’un petit peu de tendresse
En repoussant sans fin les dernières caresses.
Il ne veut plus des nuits que nous voulions torrides
Où le combats des corps dans des duels splendides
Se perdaient sans souci dans un bel unisson
Sur les rivages bleus d’une folles passions.
L’amour reste pour toi qu’une course sans virage
L’écrin de sable doux de la petite plage
Où quelques vieux l’hiver, iront se promener
Avec l’âme remplie des songes du passé.

la tete vide
Débuté par jc-blondel, avril 14 2007 08:25
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 14 avril 2007 - 08:25
#2
Posté 16 avril 2007 - 04:34
L'amour, la vie
Un jeu de patience.
Un jeu de patience.
#3
Posté 17 avril 2007 - 10:09
Peinture amère, d'un temps qui fut...
La braise en deuil semble froide, ourdie de gris, elle ne peut plus brûler la peau...
Bel hommage à l'inexorable, JC.
Amitié
Hauteur
(Si je puis me permetre, quelques vers boîteux mériteraient une canne :
vers 7; 14; 17;
Tandis qu'un pluriel me parait inatendu, vers 16.)
Amitiés
La braise en deuil semble froide, ourdie de gris, elle ne peut plus brûler la peau...
Bel hommage à l'inexorable, JC.
Amitié
Hauteur
(Si je puis me permetre, quelques vers boîteux mériteraient une canne :
vers 7; 14; 17;
Tandis qu'un pluriel me parait inatendu, vers 16.)
Amitiés